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3- Paracas et les îles Ballestas

gifs-animes-fleches-106.gif Jeudi 18 juillet gifs-animes-fleches-107.gif

Las Islas Ballestas

Nuit encore très entrecoupée pour moi : entre le réveil mal réglé qui se met en route à minuit , la télé qui sort toute seule de son état de veille et le concert des chiens , le sommeil fut très léger.

En pleine clarté le patio inviterait volontiers au farniente... Oui, mais, le programme du jour est différent...

Dès 7h15 nous descendons déjeuner dans un petit bar derrière l'hôtel. Chocolat chaud et pain confiture seront suffisants pour démarrer la journée. Nous partons en mer à 8h et entre les estomacs vides et ceux trop chargés, nous espérons avoir trouvé le juste milieu qui nous permettra d'éviter tout "incident" durant la traversée. On a lu qu'elle pouvait être agitée parfois, soyons prudents !

L'agence nous récupère à 7h50 devant l'hôtel et nous amène à l'embarcadère.

Nous y retrouvons le gars de l'agence qui nous remet le voucher de bus pour ce soir ; Ouf, affaire réglée ! En plus du prix de l'excursion payé directement à l'agence, nous devons nous acquitter des taxes du Parc Naturel (7 soles au total).

Nous embarquons pour les îles Ballestas.

Les temps est aussi gris que la veille et nous avons la sensation d'une brume s'abattant sur nos têtes. Dans le port, pélicans et cormorans sont déjà là. Le retour des bateaux de pêche n'y est pas pour rien...

Notre 1er arrêt se fait au niveau du fameux géoglyphe du candélabre, dessiné à la façon des lignes de Nazca. Plus de 150m de haut pour 50m de large, il est tracé sur une colline sablonneuse. Mystère entier sur sa signification, mais il semblerait beaucoup plus récent que les lignes de Nazca. 

En arrivant sur les îles des colonies de cormorans (cormoran de Bougainville et cormorans de Gaimard, reconnaissables à leur bec orangé et leurs pattes rouges), sternes, fous de bassan et pélicans, tous étant de gros producteurs de guano. Aujourd'hui on en extrait 2000 tonnes tous les 5 à 7 ans. L'île est d'ailleurs protégée.  

Otaries et pingouins de Humboldt sont rapidement visibles.

L'usine de récupération et traitement du guano est directement installée sur l'île, site protégé et donc inacessible sans autorisation.

Nous faisons le tour complet des îles et rentrons au port vers 9h30. A l'arrivée quelques dauphins nous ouvrent la voie. Très difficiles à photographier, mais le plaisir était là.

Une fois débarqués nous nous installons au bar-resto de ce matin et prenons une collation : omelette et toasts pour tout le monde.

La Reserva Nacional de Paracas

Nous quittons nos chambres et laissons nos sacs en consigne à l'hôtel avant de repartir à 11h pour la Réserve de Paracas. Le minibus nous embarque juste à côté de l'hôtel. Nous commençons par la visite du musée, à l'entrée de la Réserve. Cela nous permet de nous faire une idée de la faune et de la flore locales ainsi que de la géologie du terrain. La Réserve occupe 335 000 hectares de terre et de mer, protégés depuis 1975.

Parking du musée

à l'extérieur du musée

Vestiges aux origines bien différentes...

Nous nous arrêtons à différents miradors, nous offrant des vues toujours différentes sur l'océan.

 

La Cathédrale : un rocher évoquant une cathédrale... enfin, c'était surtout le cas avant le tremblement de terre qui fit s'effondrer l'arche. Ci-dessous la photo prise par Ben et celle présentée sur le site datant d'avant le tremblement de terre.

Second arrêt : Red Beach

Juste en face, vue sur le village de Lagunillas

 Le sable à perte de vue...

La pause déjeuner se fait attendre et c'est vers 14h que nous rejoignons le petit village de Lagunillas, posé au bord de l'eau, où nous attendent plusieurs restos, ravis de nous satisfaire. On nous propose un menu pour 20 soles : soupe de poisson ou ceviche, poulet milanaise ou paella. Le tout est accompagné d'un verre de Pisco et d'une limonade. Très bon et très frais.

Les pélicans sont tous au rendez-vous également.

Ben s'offre un joli point de vue en quelques foulées et nous ramène de jolies vues...

Nous rentrons sur Paracas ensuite, il est presque 16h quand nous sommes déposés sur la place.

De Paracas à Arequipa

 

Après avoir récupéré nos sacs à l'hôtel, nous négocions un taxi pour nous emmener à l'intersection avec la Panamericana, cette longue route longeant la côte depuis Lima jusqu'Arequipa. Tous les bus l'empruntent et il nous est très facile d'en arrêter un pour nous amener à Ica, d'où partira notre bus pour Arequipa. Nous en aurons pour 1h de route.

La gare routière de Soyuz jouxte celle de Tepsa avec qui nous voyageons ce soir. Nous récupérons donc nos billets sur présentation du voucher.

Petite marche jusque la Place d'Armes d'Ica où nous nous posons, observant la vie locale, discutant avec l'un ou l'autre. C'est Ben qui est le plus sollicité par une petite dame lui vantant les vertus de ses sachets super-vitaminés. En partant elle lui demandera de poser pour une photo avec lui. Il y a des photographes qui arpentent la place et pour quelques soles vous prennent en photo avant de filer dans une boutique alentours pour un développement minute du cliché. Les Péruviens en sont très friands ! 

 

Notre bus arrive de Lima vers 19h45 et quitte Ica dès son chargement embarqué.
Tout comme chez Cruz del Sur, chez Tepsa les bagages sont étiquetés avant l'embarquement, un reçu vous étant remis pour récupération des sacs à l'arrivée. Le confort du bus est équivalent à Cruz del Sur, la conduite très calme et le repas à bord tout à fait correct (porc à l'oignon et riz, flan en dessert). Il n'est pas encore 21h que Marine sombre dans un sommeil profond, et j'avoue avoir attendu impatiemment le débarrassage des plateaux repas pour basculer en mode couchette. C'est un bus "Semi Cama", nous ne sommes donc pas complètement allongés (inclinaison à 145°), mais vu le confort du bus, c'est tout à fait suffisant.

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Date de dernière mise à jour : 2016-10-10

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