#22- Dernier jour sur Manille

​ Vendredi 29 mars 

Après notre excellent petit déjeuner nous partons pour une nouvelle balade en ville.

8h, les gamins du quartier jouent dans la rue, les filles en uniforme prennent un petit déjeuner rapide sur le chemin de l'école

Nous cherchons le Crafts Center, conseillé par l'hôtel et qui n'est autre qu'une petite boutique aseptisée de produits locaux très touristiques. Rien n'aura sa place dans nos valises.

Nous faisons un saut à l'église d'Ermita, elle aussi conseillée à l'hotel. Elle est mignonne, sans plus.

Nous décidons alors d'aller marcher sur le front de mer, le Baywalk. Il y a déjà un monde fou devant l'ambassade des Etats-Unis. Pas question de prendre la moindre photo, on est prévenus ! Sur le front de mer l'air nous semble plus respirable. Le soleil est de retour ce matin et il fait déjà très chaud. De gros travaux de réhabilitation de la zone sont en cours. Un secteur à valoriser pour la ville. Des vélos, des joggers parcourent la promenade. Pas grand monde quand même. Des Philippines vous proposent des massages ou des manucures en plein air. On se laissera tenter par la pédicure. Pendant 1h la petite dame va s'occuper de nos pieds. Un travail soigné, fait avec le sourire, et c'est tellement plus agréable d'être au grand air.

En empruntant la passerelle pour traverser le boulevard, on aurait presque l'impression d'être dans une de ces grandes villes américaines.

La matinée est à présent bien engagée. Nous retournons à l'hotel vers 11h30 pour se doucher avant d'enfiler ses "habits de voyage".

Le check-out est à midi, nous sommes pile dans les temps. L'hôtel ne peut nous appeler de taxi officiel mais nous propose de réserver un Grab, l'équivalent de nos Uber. C'est un peu plus cher que le taxi mais le tarif est fixé avant la course, pas de surprise possible. Notre chauffeur arrive 5' après la confirmation, direction l'aéroport. Jugeant le trafic important, le chauffeur nous propose d'emprunter la Skyway (voie rapide) pour 45 php de frais de péage en plus. Le prix de la course n'est donc pas fixe ?... Je lui fais comprendre que le principe de Grab c'est le prix prédéfini, libre à lui d'arriver à destination par les routes qu'il souhaite. Je comprends vite que pour lui, plus la course est courte, plus vite il peut recharger du monde. Il insistera, je ne cèderai pas et nous mettrons 30' pour arriver au T3, le même temps que la veille.

La file d'attente est longue devant les portes de l'aéroport : il y a en effet contrôle des billets dès l'entrée. Seuls les passagers sont donc autorisés à entrer dans le terminal. Notre vol est en fin d'après midi, le check-in Emirates n'est pas encore ouvert. Dommage, me délester de mon gros sac ne m'aurait pas déplu. Ayant pas mal de temps devant nous, nous traversons le Terminal et gagnons la passerelle qui mène au quartier de Newport. Nous déjeunons au McDo du coin.

De retour au T3 à 14h15, le check-in censé ouvrir à 14h40 a déjà commencé. Il y a énormément de monde et nous devrons attendre 40' avant de pouvoir déposer nos sacs. Viennent ensuite les contrôles douaniers. 30' d'attente. Notre vol est prévu à 17h40 sur les écrans de la salle d'embarquement, mais mon appli Check My Trip m'annonce un retard de 40'. Etrange… quoi que… au final c'est avec plus de 2h de retard que nous décollons ! Emirates ne marque pas de points sur ce vol ! Le retard est en partie résorbé et nous atterrissons à Dubai avec 1h15 de retard, il est 00h30 ici.Le calme de l'aéroport nous fait du bien. Pour rejoindre la porte A1 depuis notre arrivée en B24, il faudra compter 30'. Avec nos 4h d'escales prévues nous sommes bien dans les temps. Notre second vol, à destination de Paris, décolle avec 30' de retard. Nous sommes sur A380 et de suite le silence s'impose. Fou comme cet avion est silencieux. Le vol sera très calme et nous déposera sur le tarmac de Paris à 8h, ce samedi matin. Nous sommes à l'heure.

L'aventure n'est pas terminée pour nous puisqu'il faut à présent rentrer en Bretagne. La récupération des bagages est longue, mais avec 500 passagers à bord, rien de surprenant. Pour rejoindre Montparnasse, c'est RER B. Surprise en arrivant à l'accès au quai : la ligne est exceptionnellement fermée jusqu'au Stade de France aujourd'hui et demain. Ils nous conseillent de prendre nos précautions… Un peu tard quand on se trouve face au panneau  Un service de bus assure la liaison. Demi-tour jusqu'au Terminal D. La signalisation est très moyenne et nous perdons beaucoup de temps à demander où se trouvent ces fameux bus. Longue file d'attente au parking, forcément. Un bus toutes les 10' ça n'écoule pas autant de voyageurs qu'une rame RER… Soyons patients.

Le chrono commence quand même à tourner : nous avons 3 heures à disposition pour effectuer le transfert, sachant qu'au minimum il faut 1h pour le faire. Débarqués au Stade de France nous devons attendre 10' une rame, il est déjà 10h20. Changement à Denfert-Rochereau hyper speed, et là on comprend que ça sent le roussi pour notre TGV de 10h57. Nous débarquons à Montparnasse à 10h56. On aura beau courir dans les couloirs jusqu'au quai de train, c'est mort. Passage obligé au comptoir SNCF, le sourire du guichetier et sa compréhension atténueront notre colère passagère. A midi nous sommes dans le train, retour maison dans 3 heures. 

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