J3- Andros : rando sur Apikia

 Mardi 13 juillet 

Aujourd'hui nous partons pour notre 1ère rando du séjour et avons choisi de monter sur Apikia, réputée pour ses sources.

Pas de départ aux aurores ce qui fait que la chaleur est déjà bien là quand on se met en route vers 10h. Notre loueur nous montre un petit raccourci par la propriété de son oncle, pas négligeable.

Nous voilà maintenant sur le sentier. Il est magnifique et a parfois une largeur de 3-4m ; il poursuit entre de beaux murets, très typiques pour Andros et qui se composent de pierres ordinaires alternant avec de grandes plaques de schiste.

Cette méthode de bâtir permettait d'économiser du temps et du matériau - mais le résultat est d'une beauté remarquable. De même le monopathi (sentier) est construit de manière très particulière, avec ses pierres amassées verticalement. 

Ça grimpe sec et le panorama sur Chóra et la mer devient splendide. 

Minette a les joues bien rouges, un peu difficile pour elle... Nous multiplions les pauses boisson et arrivons finalement au sommet, sur la crête. Nous apercevons Apikia et sa vallée verte ...  

...ainsi que Steniès au loin.

Nous descendons sur Apikia où nous sommes ravis de trouver la source Sariza.  

Le relief sur la pierre représente un bel aigle bicéphale, la date de 1787 est tout juste lisible. L'eau de cette source est très connue et est mise en bouteilles dans une petite usine, un peu plus loin dans le village. Elle est excellente, on ne se lasse pas de la boire !

Visiblement nous ne sommes pas les seuls à l'apprécier, des familles arrivent avec des sacs remplis de bouteilles et bombones vides qu'ils vont maintenant remplir. C'est véritablement une manne pour cette île que de bénéficier d'autant de sources.

Nous reprenons notre chemin vers la plage de Giala et nous arrêtons au Pont des Lions (Gefiri tou léontons) pour le déjeuner.

Le bord de l'eau est bien agréable mais une résidente du coin nous conseille de nous méfier des serpents... Du coup, le repas est un peu abrégé.

Nous tout ce que l'on a vu ce sont de jolies copines.

On poursuit sur les chemins bien balisés et tombons sur un joli serpent qui en effraie plus d'un. Qui a dit que les serpents se doraient au soleil sur les murets ou se baladaient dans les herbes folles ? Que neni, en plein milieu du chemin bétonné ! Cela aura le don de me couper la digestion et de déclencher un bonne migraine !

Nous débouchons enfin sur la plage, en dessous du grand pont. Elle n'a rien de fabuleux mais nous l'avons tant attendue que nous ne faisons pas les difficiles : l'eau est limpide, il y a peu de monde, que demander de plus ? ce sont surtout les environs qui ne sont pas follichons : le chemin passe juste derrière la plage et le pont surplombe la plage. Il devait, dans le passé, permettre à la rivière de couler jusqu'à la mer, mais aujourd'hui, l'eau s'est arrêtée bien plus haut et de toute évidence, elle y stagne depuis longtemps.

Ce pont aura au moins le mérite de nous apporter une ombre bien agréable. Baignade, reposette et nous reprenons la marche vers 16h.

La pente du départ est rude et chacun progresse à son rythme sur le sentier rocheux. Au sommet nous voyons déjà Chora et la plage de Nimborio que nous longerons tranquillement.

Arrêt légumes en bas de l'appartement, montée raide jusque Vassiliki et plongeons obligatoire à la piscine. Vers 18h nous faisons la fermerture de la piscine et entamons le rituel des douches, lessives et autres tâches quotidiennes. Page d'écriture pour certains, lecture pour d'autres, avant le repas que nous prenons sur la terrasse.