14- Flâner à Nyaungshwe

 Samedi 8 février 

Rien de particulier n'est prévu aujourd'hui. Nous allons nous balader dans Nyaungshwe et en profitons pour faire un peu de shopping. L'artisanat est le même que celui trouvé sur les marchés, et sensiblement moins cher.

Atelier de réparation de vélos

Passage obligé par le marché, riche en couleurs, odeurs et bruits en tout genre.

A côté des légumes, les couturières s'affairent.

Les enfants de Nyaungshwe

Salons de coiffure en bord de rue. 

Le local est sommaire, mais la coupe "Fashion".

On teint le cuir pour lui redonner un aspect neuf.

Notre balade dans Nyaungshwe nous amène inévitablement sur les bords du canal. Les barques attendent les touristes.

Les locaux rejoignent d'autres villages sur le lac.

Les sacs de maïs sont déchargés et leur contenu vérifié par perçage. Tous les sacs y passent.

Nos pas nous mènent vers un hangar où sont triées, emballées, entassées les tomates avant expédition.

 Impressionnante la force avec laquelle le jeune homme appuie sur ces tomates. Leur chair ferme le tolère très bien.

Nous terminons notre balade en longeant un canal, parallèle à la rue principale. Du local, rien que du local. Les boutiques ont "pignon sur canal" ; une fois les denrées achetées, chargement immédiat dans les barques.

Nous finissons la journée à la GH, bouquinant un peu en attendant notre bus de nuit. Le pick up nous récupère un peu avant 19h à la GH et nous amène en ville où nous nous installons dans notre bus VIP. Très bon confort, plaids et eau sont fournis. Notre nuit ne devrait pas être trop mauvaise, à condition que la clim ne soit pas poussée à fond comme c'est le cas au moment de monter dans le bus. 19° dans le bus, 22° dehors, ce qui n'a rien d'excessif, avouons le !

Nous quittons la ville à l'heure et roulons une bonne heure avant un 1^er arrêt resto. Un resto routier comme on en a déjà croisé en Birmanie, aucun charme, du bruit et rien d'appétissant. Histoire de ne ne pas rouler le ventre vide, je prends du riz et des légumes, Ben des nouilles. Repas froid, avalé en vitesse, plaisir Zéro.

Je n'arrive pas à trouver le sommeil alors que nous reprenons la route ; nauséeuse à souhait je comprends vite que ce repas n'aurait pas du exister… Tout ça se terminera par un réveil en urgence de mon cher Ben, le malaise est là. Je perds connaissance et reviens à la surface grace aux bons soins de mon mari ! Il me fait avaler ce qu'il faut, je respire les huiles essentielles et le corps retrouve son calme entre poussées thermiques et frissons. Impressionnant et assez effrayant vu de l'extérieur parait-il. Je vais enfin pouvoir dormir… enfin, ce sera vrai après un long passage dans les toilettes du bus, minuscules mais tellement pratiques en cas d'urgence !! Il est 2h, je ferme les yeux, épuisée.

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