Rando en Provence

Point de voyage sans un peu de Rando, telle est notre devise ! Ça tombe bien, la Provence s'y prête à merveille ! Voici de quoi vous dégourdir les pattes sur quelques kilomètres ou plus...

C'est depuis le joli village de Roussillon que s'emprunte ce Sentier. Cette petite rando vous donne un très bel aperçu de ce que sont les Ocres du Roussillon sur un parcours balisé et très bien entretenu. Ce sont quand même 350 marches à monter ou descendre, à éviter pour les personnes à mobilité réduite.
Les ocres sont très salissants quand le sol est bien sec (ce qui ne fut pas le cas lors de notre passage en octobre), évitez les chaussures claires...

Ne pas se priver de la superbe vue sur le village depuis le belvédère !

Des passerelles en bois facilitent la descente

Le Colorado Provençal fait partie des incontournables du Luberon. Il est possible de ne faire que la visite du site, depuis le parking des 1000 couleurs, ou bien, de coupler ce site avec une rando aux environs, depuis Rustrel, en passant par la Croix de Cristol par exemple. C'est cette rando que nous avons réalisée.

Le sentier est bien tracé mais comme plusieurs sentier se croisent sur ce secteur, un bon repérage en amont (voire un téléchargement de trace GPX) est recommandé.
Passage en sous bois alternent avec sentiers plus larges. 
Nous avons choisi de "tourner" à l'inverse des aiguilles d'une montre car la météo était médiocre au départ de Rustrel et nous espérions des éclaircies sur le Colorado, ce qui fut le cas. Choix judicieux dans tous les cas, car il permet de terminer la rando par le site le plus intéressant.

Départ de Rustrel

Après une petite heure de marche, les 1^ers ocres

Le chemin se fait plus rouge

La brume a du mal à se dissiper, les ocres sont moins lumineux.

Ça y est, ça s'éclaircit, on aperçoit Rustrel, et quelques zones d'ocres.

Nous ne sommes pas encore sur le site, mais profitons des 1^ères couleurs chaudes des ocres.

2h30 de marche et nous pénétrons sur le site du Colorado Provençal. 

Le Colorado de Rustrel est une ancienne carrière à ciel ouvert, en plein massif forestier. De ce milieu naturel très peu artificialisé, surgissent les vestiges du passé tels que tuyaux, rails, bassins et pompes, témoins de l'importante activité industrielle du 19^ème siècle.
Le site fut exploité jusqu'en 1992. Aujourd'hui, seul le site de Gargas est encore en activité.

Pour nous, piétons, l'accès est gratuit, personne ne contrôle quoi que ce soit. Il y a du monde, mais nous sommes samedi...

C'est en arrivant sur la zone du Sahara, que nous prenons une grande claque visuelle. MA-GNI-FIQUE. On se croirait aux Etats-Unis ! 
Les couleurs se déclinent et enchantent les yeux. Toute la gamme des ocres jaunes, rouges, orangées, brunes, jusqu’au vert et au mauve est représentée.

Le sentier nous fait prendre un peu de hauteur, vue plongeante sur le Sahara

Après un long secteur sans grand intérêt, nous arrivons aux Cheminées des Fées

Moins impressionnant, le Désert Blanc et les traces visibles de l'exploitation passée de ces carrières.

Petits conseils

•  Pour ceux qui veulent se limiter au seul site du Colorado, il existe 2 circuits pour randonner.
  • Le circuit du Sahara : 40 mn – 2,1 km.
  • Le circuit du belvédère : 1h45 – 3,9 km
• "Tourner" dans le sens des aiguilles d'une montre permet de démarrer par le désert et de terminer par le Sahara, conservant le meilleur pour la fin...
• Les Ocres sont très salissant, éviter les tenues claires...

Cette rando fait partie des Sentiers de Mémoire de Gordes. Le dépliant explicatif est disponible à l'Office de Tourisme de Gordes (dans le château).

En théorie, le circuit est balisé et bien dessiné... J'ai quand même réussi à louper quelques bifurcations nous contraignant à des 1/2 tours... Ce sont les petites croix blanches sur fond marron qu'il faut chercher.

Nous démarrons la rando au village des Bories, que nous ne visiterons pas. Très vite nous découvrons un ancien abri et un peu plus loin, un refuge de repli. 

Plus loin, après quelques erreurs d'aiguillage, nous trouvons la ferme de la Débroussède où se cachèrent plus de 30 hommes l'année 1943 avant de rejoindre le Maquis Ventoux.

Après environ 1h30 de marche l'Abbaye de Sénanque pointe le bout du nez

L'Abbaye est en travaux... dommage.

Nous sommes en période "post-confinement" et les mesures sanitaires ne permettent plus la visite de l'Abbaye. Re-dommage. Seule la boutique est accessible, on est bien au pays de la Lavande !

La lavande s'étale en effet au pied de l'Abbaye et, en pleine floraison (15 juin - 15 juillet, au mieux), c'est un ravissement pour le photographe.

Aujourd'hui, c'est nettement moins coloré...

Le chemin reprend ensuite de la hauteur, la vue est encore plus belle sur l'Abbaye.

Avant d'arriver sur Gordes, le sentier longe un mur de pierre, enclos de jolies bories dissimulées entre les arbres

Nous arrivons sur Gordes par le Nord, l'occasion d'apercevoir quelques très jolies maisons, que dis-je, Demeures !

Gordes s'offre enfin à nous. Visite complète par ICI 

Le retour sur le village des Bories se fait par le sud du village, l'occasion d'un autre point de vue sur Gordes

Les Grangiers, un ancien refuge de réfractaires au STO tenu par Jesus et Bernadette Louis, avant de les envoyer dans le Maquis.

Le sentier se termine par un joli tronçon tout en calade, un chemin empierré destiné à faciliter la marche des hommes mais aussi à limiter l'érosion.

Petits conseils

• Se garer au village des Bories est un très bon plan. Il y a plusieurs grands parkings gratuits.
• Etre bien chaussé est indispensable, tout comme se protéger du soleil qui peut être violent dans le Maquis en été.
• Pour voir les lavandes au pied de Sénanque, la période est fugace, mi juin-mi-juillet.
• En démarrant la balade avant 9h30, on arrive à Gordes pour le déjeuner. Beaucoup de restos disponibles.
• Pour ceux qui veulent démarrer plus tard, randonner dans l'autre sens...

Histoire de coupler balade et visite de village, nous avons trouvé cette petite balade facile qui permet de rejoindre Lourmarin depuis Lauris. Rien de véritablement exceptionnel au cours de la balade, juste le plaisir de la campagne provençale, et c'est déja beaucoup.

Au pays des oliviers

En arrivant sur Lourmarin on découvre les oeuvres d'art de l'artiste Georges Speicher. Les rues de Lourmarin sont parsemées de ces jolis papillons.

Au loin, vue sur le temple de Lourmarin

Ce qui marque ce joli village c'est avant tout son château. Il nous accueille fièrement sous un ciel particulièrment flatteur.

Je vous détaille la visite de Lourmarin dans le billet, Les Villages du Luberon .
Nous quittons Lourmarin par le sud, au milieu des vignes.

Retour sur Lauris, que nous visitons brièvement. Il n'est pas Incontournable selon moi, parfait en complément de Lourmarin aujourd'hui.

Le départ de la rando du jour se fait au plan d'eau de Monieux. Le stationnement y est facile et le sentier passe par le plan d'eau.

Le sentier est très bien balisé, bien tracé et très marchant dans cette 1^ere partie. Il rejoint ensuite le GR, toujours très bien balisé.

Le paysage est aride, minéral, façonné par les éléments au cours des siècles.

Les Gorges se dévoilent petit à petit.

Nous arrivons ainsi sur les bords de la Nesque, asséchée en ce début octobre. Nous nous égarons un peu mais finissons par retrouver le sentier, au pied de la chapelle.

La remontée s'annonce plus difficile que la descente. En effet, le sentier est à flanc de falaise, étroit, et le dénivelé de la dernière partie est plus marqué, sur un sol rocheux parfois instable. Les vues valent bien cette petite difficulté !

Une fois la route atteinte et traversée, le chemin amorce une descente continue sur Monieux. Les vues sont moins intéressantes.

Monieux est comme perchée à flanc de rocher. Ce petit village ne paie pas de mine, mais il y règne une douce atmosphère. En été, ses ruelles animées et ses couleurs chaudes doivent la rendre encore plus agréable... si la foule ne l'asphyxie pas...

Rejoindre le plan d'eau se fait ensuite en 10', à peine 1 km depuis le village.

Petits conseils

• Se garer au plan d'eau de Monieux est très confortable : places nombreuses, accès facile au sentier
• Il est possible de "tourner" dans les 2 sens pour cette rando, chaque sens ayant ses avantages et inconvénients.
  • Sens horaire (ce que nous avons fait) :
    le secteur étroit et pierreux se fait à la montée, plus facile d'assurer ses prises. 
    la descente sur Monieux est longue et monotone. On ne finit pas par le tronçon le plus sympa.
  • Sens anti-horaire :
    On commence par le moins sympa, la longue montée de Monieux, monotone. La descente sur les gorges est plus délicate sur sol pierreux et déconseillée aux personnes sujettes au vertige
    La descente sur les Gorges offre une très belle vue.

Voilà bien une rando MYTHIQUE sur le secteur. On ne pouvait la manquer !
Il existe plusieurs boucles possibles, avec des points de départ différents, nous avons choisi de partir de la station du Mont Serein, empruntant le sentier Nord du Ventoux.  Le stationnement y est très facile et le départ du sentier bien balisé.

Le Mont Serein est une station de ski, verte et déserte en cette période. 

Le Ventoux nous fait de l'oeil

C'est parti ! Nous randonnons sur un GR, balisage bien marqué et sentier bien entretenu.

Le sentier est très marchant pour commencer. Vue dégagée de temps à autre.

Petit à petit on s'extraie de cette forêt de sapins et on attaque un secteur beaucoup plus minéral, pierreux mais toujours bien dessiné. Les virages en lacets s'enchainent tranquillement.

1h30 après notre départ le Ventoux est en vue. En arrivant par ce côté, on ne le voit pas dans sa globalité, seule son antenne marque l'arrivée.

On y est... presque

On aurait pu choisir de monter directement au sommet, mais préférons descendre un peu la route, pour le plaisir d'une approche différente.

Face à nous, la géosphère

Derrière nous, le Mont et son relais.

Dans le dernier virage, un sentier permet de rejoindre le sommet. Nous évitons ainsi de reprendre l'asphalte, laissée aux cyclistes qui peinent dans ce dernier tronçon.

On y est ! Belle ambiance au sommet. Tous les cyclistes posent devant le panneau mythique du Mont. C'est aussi le moment de se ravitailler, se mettre des vêtements secs ou juste de se couvrir un peu. Certes il y a du vent, mais bien moins qu'on ne l'imaginait et il ne fait pas vraiment froid. On a bien choisi notre journée !

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Photos en pagaille avant de redescendre par l'autre côté, à l'est du Mont.

Petite boutique un peu vintage au sommet

Allez, zou, on redescend.

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Pause pique-nique avec vue

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Les sapins font leur retour

Le Mont se drape de quelques nuages

La bifurcation pour le Mont Serein est bien indiquée. Retour dans des paysages alternant zones très minérales, caillouteuses et abruptes, et d'autres forestières à souhait.

Après cette belle balade on aurait bien signé pour une petite gaufre...

Petits conseils

• Il faut absolument se renseigner sur les conditions météo pour effectuer cette rando. Le Mont Ventoux est réputé pour son vent au sommet et ses températures fraiches, voire froides !
• La descente par le col de la Grave est un peu longue et monotone, mais elle offre l'avantage de randonner "en boucle", sans reprendre le chemin aller.
• Prévoir le pique-nique, pas de quoi se restaurer au sommet.