Météo ensoleillée, c'est assez naturellement que nous nous nous dirigeons vers la Piazza del Duomo. Qui plus est, la cathédrale n'est pas ouverte au public le dimanche, donc ce quartier s'imposait dès le samedi.
C'est bien évidemment une des places à ne pas manquer lors d'une visite de Florence.
Elle est incontournable avec sa trilogie de monuments historiques en marbre vert, rouge et blanc, classés au patrimoine mondial de l'humanité :
- la Cathédrale Santa Maria del Fiore
- le Baptistère Saint-Jean
- le Campanile de Giotto
Ce qui nous a de suite impressionnés c'est la densité de monuments sur une surface réduite. Il est même parfois difficile d'avoir assez de recul pour les prendre entièrement en photo !
La Cathédrale Santa Maria del Fiore
C'est l’emblème de la cité toscane avec sa coupole monumentale. Prouesse technique et merveille esthétique, elle illustre la virtuosité de la Renaissance italienne.
Santa Maria del Fiore (Sainte Marie de la Fleur) est la 5ème église d'Europe par sa taille. Sa construction a commencé au 13ème siècle pour être terminée en 1359.
Elle mesure 153 mètres de long et la base de la coupole mesure près de 42 mètres de large.
L’ensemble de l’édifice est revêtu d’un marbre polychrome (blanc, rose et vert) particulièrement travaillé, tout en finesse.
Sa visite est gratuite, la seule contrainte étant de devoir faire la queue pour y entrer. Nous sommes arrivés, vers 11h, peu de temps après son ouverture (10h) et n'avons patienté "que" 35'. On imagine qu'en saison estivale, l'attente doit être bien plus longue !
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L'intérieur de la cathédrale
Autant le dire de suite, quelle déception par rappport à la richesse de l'extérieur ! La raison est que la plupart des oeuvres qu'elle contenait ont été retirées au fil des siècles. Autre déception, on peut certes voir la célèbre fresque de Vasari, mais pas complètement puisque l'accès au tansept n'est pas autorisé. Ça ne sera donc que des vues partielles, de biais.
ll y quand même de quoi se faire plaisir... avec par exemple le superbe sol en marbre aux motifs géométriques ou floraux, ou cette horloge de 24h qui tourne dans le sens inverse. Egalement de jolis vitraux.
L'élément le plus marquant de cette cathédrale est bien évidemment le Dôme.
Le Dôme de Brunelleschi
La coupole de la cathédrale réalisée par Filippo Brunelleschi, est la plus grande coupole en appareil maçonné jamais construite. C'est depuis le Campanile qu'on en a la plus belle vue.
La fresque, peinte par Giorgio Vasari de 1572 jusqu’à sa mort en 1574 et Federico Zuccari jusqu’en 1579, couvre 3600 m2 et représente le Jugement Dernier.
Sa composition se tient en plusieurs niveaux concentriques, sans doute très influencée par le plafond du Baptistère juste à coté du Duomo. Sur la partie basse, les Enfers où l’on voit les hommes se faire châtier par les démons ou dévorer par les monstres. Plus on monte, plus le ciel est lumineux. On peut alors observer la présence de divers personnages religieux (anges, moines, évêques, papes… puis Saints, Adam et Ève, la Vierge Marie et Jésus Christ).
Au sommet, un trompe-l’oeil figure une architecture à colonnes amenant à la lanterne de la coupole. Plus d'infos ICI
Nous avons fait le choix de visiter le Campanile plutôt que le Dôme, nous assurant une montée en "last-minute" le jour même.
Le Baptistère Saint Jean
Il s’agit du gros bloc blanc et vert situé sur le parvis du Duomo. Nous n'avons pas choisi de le visiter.
Érigé au 4ème siècle sur un ancien temple romain, il est l’un des plus vieux bâtiments de la ville. Il fut basilique puis cathédrale avant de devenir baptistère en 1128. Tout comme la cathédrale il est revêtu de marbre.
Le poète Dante Alighieri et de nombreuses autres figures de la Renaissance, parmi lesquelles des membres de la famille Médicis, ont été baptisés en ce lieu.
L'intérêt principal de ce bâtiment sont ses portes constituées de panneaux de bronze sculptés qui illustrent l’histoire de l’Humanité et de la Rédemption. Les portes originales sont conservées dans le Museo dell’Opera del Duomo.
Porte Sud, par Pisano
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Porte Nord, par Lorenzo Ghiberti
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Porte Est, par Lorenzo Ghiberti
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Détail de la porte Est
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Le Campanile de Giotto
C'est la tour campanile de l'église.
Commencée en 1298, cette tour verra se succéder plusieurs architectes (Giotto, Pisano), décédant les uns après les autres, et sera finalement achevée en 1349, par Talenti.
Elle se compose d'une base quadrangulaire de 14,45 m et mesure 84,70 m de haut. Il faudra gravir 416 marches pour atteindre la terrasse supérieure.
Les cinq niveaux sont couverts de marbres polychromes, soit du marbre blanc de Carrare, vert de Prato, rose de Maremme et rouge de Sienne.
C'est sur cette tour que s'est porté notre choix de visite. Achat des billets le jour même au guichet installé sur la place. Par chance nous avons eu de la place pour une visite 30' après l'achat du billet. Même sans avoir anticipé nos visites, elles se sont bien enchaînées ce jour là. La basse saison nous a incontestablement aidés... Réservation indispensable en haute saison !
C'est parti pour la montée ! |
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Au fil de la montée les vues sur Florence se dégagent. On tente de repérer nos prochains points de visite, les points forts de la ville, on apprécie la vue sur le Dôme ou le baptistère voisin.
Vue sur le Palazzio Vecchio
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Vue sur la chapelle des Medicis (à droite) et Sta Maria Novella (au fond)
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Vue sur Santa Croce (à gauche), et le musée de Bargello (devant)
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Vue sur la cathédrale et le baptistère
Lors de cette montée, le Dôme est omniprésent
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