9- De Puno à Copacabana

  Mercredi 24 juillet 

Bonne nouvelle -comme dirait Cabrel- Ben va mieux. Plus de fièvre, plus de douleurs, il a même (un peu) faim.

L'hôtel se propose de nous réserver le bus pour Copacabana, en Bolivie, ce qui nous évite d'aller à la gare de bus ce matin. Il n'y a qu'un seul départ en après-midi pour Copacabana, il vaut donc mieux assurer le coup et avoir ses billets avant de se pointer à la gare. Laissant les sacs en consigne à l'hôtel nous partons déjeuner en ville.

L'hôtel est situé un peu sur les hauteurs de la ville et les rues que nous empruntons sont très pentues ; je pense déjà au retour… Nous sommes à 3800 m d'altitude et le moindre effort se paie cash ! 

Peu de restos ouverts avant 9h pour le petit déj', nous flânons donc un peu dans les rues de la ville. Puno est avant tout le point d'accès aux îles du lac Titicaca (îles Uros, Amantani et Taquile). C'est une ville moderne sans grand charme, posée sur les bords d'un célèbre lac.

La Cathédrale, sur la Place d'Armes. C'est probablement le seul beau monument de Puno. La façade de pierre rouge est magnifiquement sculptée, entre baroque et Renaissance avec un zeste de symboles indigènes.

L'intérieur est nettement moins intéressant, beaucoup plus sobre.

Nous nous installons dans un resto situé non loin de la Plaza de Armas et nous commandons de copieux "American Breakfasts". Jus de fruits, thé, confiture, pain, œufs brouillés au jambon, un festin ! Ben n'a pas encore grand appétit, mais c'est nettement mieux. Le fils de la patronne se fait un plaisir de jouer près de nous, emmitouflé comme s'il faisait 0°c, alors qu'il fait relativement bon dans le resto.

Nous reprenons notre balade en ville, changeons quelques euros en Bolivianos en prévision de notre arrivée en Bolivie le soir même.

Particularité sur Puno, les moyens de transport : mototaxis et triciclos.

Jour de défilé sur Puno.
L'école militaire révise ses gammes.

Les écoles s'apprêtent à défiler en ville.

Nous poussons jusqu'au port de Puno, point de départ des excursions vers les îles du lac Titicaca.

Séquence emplettes au marché pour le déjeuner que nous prendrons avant le trajet en bus.

À midi nous sommes de retour à l'hôtel et grignotons sur la terrasse supérieure, très chaude car en plein soleil, mais avec très belle vue sur la ville et le lac.

Notre taxi arrive à 13h15 et nous dépose en 10' au terminal. Nous devons patienter plus que prévu, le départ n'est qu'à 14h30. Les infos affichées dans le Terminal sont rassurantes...

Nous voyageons avec la compagnie Titicaca Bolivia. Le bus est de bonne qualité mais l'espace pour les jambes est assez restreint. C'est un bus 45 places, alors que d'autres n'en ont que 38. Petit détail qui peut faire la différence sur les longs trajets.

Nous quittons Puno à l'heure, bus plein. Rien d'exceptionnel dans le trajet ; nous longeons le lac Titicaca un bon moment puis arrivons au poste frontière de Yunguyo à 16h45.

Agrandir le plan

Nous descendons du bus, passons l'émigration péruvienne, franchissons la frontière à pied, passons l'immigration bolivienne et retrouvons notre bus.

De nombreux Money Changers sont installés à côté de l'immigration. Les taux sont les mêmes que sur Puno. 
En changeant de pays nous avons également changé d'heure (+1h), il est 18h30 quand nous repartons.

Le reste du trajet est très court. Nous sommes à Copacabana 30' plus tard. Le bus s'arrête directement devant l'hôtel El Mirador, et un gars de la compagnie de bus, nous propose une "Offerta" : -50% sur les prix des chambres de cet hôtel, petit déjeuner inclus. Rapide calcul, on sera logé pour 4.5€ par personne, nous n'avons rien de réservé pour ce soir, nous descendons donc dans cet hôtel. Ce n'est pas du tout le genre de logement que l'on repère habituellement, mais vue l'heure, vu le prix, on ne se pose pas de questions.
Nous ne sommes pas les seuls à saisir l'offre et il faut un peu faire la queue pour obtenir sa clé. On ne fera pas les difficiles, nous ne sommes pas au même étage que les enfants, mais peu importe. Une chambre double, avec 2 lits de 140, pour nous et une quadruple pour les enfants. On ne manquera pas de place ! Parquets embaumant la cire, vue sur le lac, jolie douche, jolis tissus, nous sommes séduits par ces marques de confort.

Photos de l'hôtel prises le lendemain matin

La chambre "double"

Nous ressortons dîner dans la foulée. El Rancho attire le chaland et nous nous laissons tenter. Le feu de bois fumant à l'intérieur n'est que pour nous charmer, et nous réchauffer !
5 menus du jour feront l'affaire. Le repas est très bon mais l'accueil très moyen et ce qui était proposé avant notre entrée dans le resto n'est finalement plus disponible au moment de prendre la commande. Dommage, pour un premier contact avec la Bolivie nous restons mitigés. De retour à l'hôtel le wifi est bien apprécié avant de regagner nos grandes chambres.