#01- De Paris à Delhi

Mercredi 8 février 

Il fait frais et humide ce matin quand nous quittons la maison vers 5:15. Le train de 6:00 est peu rempli, nous somnolons un peu avant de prendre notre petit déjeuner. Arrivée à l'heure à Paris, un peu avant 10:00. Métro  et RER  s'enchainent sans surprise, nous menant en 1h au Terminal 1 de Roissy-Charles de Gaulle.

L'enregistrement en ligne nous permet de nous débarrasser très rapidement de nos bagages. C'est la 1^ère fois que nous voyageons avec Turkish Airlines et cela démarre plutôt bien.

Nous passons la douane ; les contrôles semblent renforcés, les passeports étrangers sont épluchés. Serions-nous en période sensible ?.... 
Nous patientons en salle d'embarquement, et décollons avec près de 30' de retard.

Le vol est très calme, le service à bord irréprochable avec un repas tout à fait correct. Cette compagnie me surprend en bien. Arrivant à 19:10 à Istanbul, nous sommes en avance sur l'horaire annoncé mais ne trainons pas dans les couloirs, la correspondance n'est que d'1h30. Comme à Paris, l'équipe Turkish Airlines vérifie que nous avons bien nos visas indiens.

Nous avons opté pour le e-visa. Procédure un peu longue pour remplir les formulaires, mais obtention très rapide. L'avantage est de ne pas devoir envoyer le passeport ou se rendre au Consulat sur Paris pour obtenir le Visa, ce qui est bien confortable pour les provinciaux ! Ce e-visa nous permettra d'obtenir le Visa définitif à notre arrivée à Delhi.

Le second vol est lui aussi retardé, décidément... Le repas servi à bord est ici encore très bien, dommage que ce soit si long et tardif, il ne nous reste que quelques heures pour dormir...

Nous arrivons à Delhi à l'heure, il est 5:15.

Nous nous dirigeons directement vers le guichet des e-visas, en bas, tout au bout, au-delà des guichets de douane sans visa ou avec visa définitif. Les gars ne sont pas des plus rapides, la file d'attente s'allonge rapidement, nous ne sommes pas  mécontents d'avoir pressé le pas en sortant de l'avion. Une fois le sésame en poche nous allons récupérer notre unique bagage en soute. Le tapis est déjà bien chargé de bagages et visiblement ne peut en délivrer plus. Nous devrons patienter près de 30' avant de voir apparaitre notre petite valise.

Même si nous n'avons pas besoin de roupies sur le champ, nous préférons assurer et en retirer au DAB de l'aéroport. J'avais lu pas mal de posts concernant les problèmes monétaires que connait actuellement l'Inde depuis le retrait de tous les billets de 500 et 1.000 Roupies, et je tente donc un 1^er retrait à 9.000 Rs, histoire de ne pas récupérer que des billets de 2.000 Rs. Peine perdue, un Indien m'indique que je ne peux retirer que des multiples de 2.000 avec un maximum de 10.000 Rs. Let's go, nous repartons donc avec nos 5 billets de 2.000 Rs. À noter que cet ATM prend une commission de 200 Rs.

Nous sortons de l'aéroport, enfin, et retrouvons très rapidement notre chauffeur Pawan, sous le pylône indiqué par Kailash Tiwari, le boss de Rajasthan Magictours. Nous avons opté pour cette formule de "voiture avec chauffeur", hyper confortable pour ne pas avoir à gérer les transports. Un tour du Rajasthan en 16 jours c'est court, et nous ne pouvions nous permettre de perdre du temps dans les transports (recherche du bus, achat du billet, pré-acheminement par rickshaw, tout cela est très chronophage). Pawan, chemise blanche, pantalon de ville noir, présente très bien. Il va chercher son véhicule, une Toyota Innova blanche très propre, à la bonne odeur de frais. Pas de mauvaise surprise, tous les voyants sont au vert. Même si l'agence nous avait été recommandée, tant que nous n'avions pas eu de contact "physique" avec celle-ci, une pointe d'inquiétude persistait…

Nous prenons la route pour Mandawa.