Santo Antao
Notre grosse semaine sur Santo Antao était le centre de ce voyage et pour notre 1ère expérience de randonneur en itinérance nous n'avons pas été déçus, bien au contraire.
Ce mode de déplacement, de découverte, donne un vrai sentiment de liberté -même avec des logements réservés pour chaque nuit- et allie effort et découverte. Cela nous a en outre permis de parcourir des secteurs non desservis par les voitures (Figueiras) où les touristes sont rares voire inexistants et où l'authenticité vous cueille dans chaque village traversé.
L'itinérance vous contraint par ailleurs à n'emporter que le strict minimum avec vous, à vous débarasser du superflu dont notre quotidien regorge, inconsciemment ou pas. Gérer la charge à porter est essentiel si l'on ne veut pas se fatiguer inutilement.
Notre journée dite "de repos" sur Ponta do Sol était une très bonne idée. Un repos total était possible si le besoin s'en était fait sentir. Nous avons opté pour une petite rando facile, idéal pour apprécier la rando sans un gros sac à dos . Les randos au départ de cette ville sont tellement nombreuses et facilement accessibles qu'il est aisé de s'organiser la veille pour le lendemain en fonction de sa forme, de ses envies. Je recommande cette formule !
Pas de déception dans le choix des randos ; elles ont toutes leur intérêt, leurs paysages, leur difficulté, et les conditions météo variant d'un jour à l'autre, l'impression n'est jamais la même. Ces variations météo sont d'ailleurs à bien prendre en compte dans le choix de l'équipement !
Sao Vicente
Sao Vicente ne mérite que 1 ou 2 journées.
C'est l'île étape du randonneur venant de Métropole et rejoignant Santo Antao. L'ambiance y est très plaisante, capverdienne dans l'âme, mais les curiosités ne justifient pas un long séjour. La plage de Laginha est belle, avec des eaux turquoises mariées au sable blanc et reste une option "farniente" envisageable... quand le vent ne vous cingle pas !
Sal
Sal nous a offert un visage du Cap Vert bien différent de Santo Antao et même de Sao Vicente.
Les influences africaines colorent Santa Maria, lui faisant perdre sa nature capverdienne. Les logements et activités sont dédiées au tourisme de masse, bien loin de l'authenticité de Santo Antao ou Sao Vicente. Il faut oser s'aventurer plus au Nord ou dans les terres pour retrouver l'ambiance du Cap Vert.
Les plages sont le point fort de cette île, mais il ne faut pas oublier que les jours de vent -plutôt nombreux !- ce sable blanc vous fouette les jambes ou le corps si vous osez vous allonger sur la plage... La mer est souvent agitée, attention aux rouleaux pour les baigneurs peu aguerris. Côté sports de voile, c'est le paradis !
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