Nous sommes accueillis par Nestor. L'hôtel Santa Catalina nous avait réservé un logement pour ce soir et c'est Nestor qui se charge de nous. Il y a un mariage en ville, la musique bat son plein, la chaussée est couverte de riz, on entend des cris ici ou là. Assez rapidement j'interroge Nestor sur ce fameux tremblement de terre et l'accès au canyon. Le séisme (magnitude 6) a eu lieu le 16 juillet vers 21h30 mais avait été précédé par 3 secousses d'amplitude moyenne tout au long de la journée. Les roches sous le volcan Sabancaya se fracturent sous la pression des fluides du volcan, provocant ainsi des secousses sismiques. Le verdict tombe alors : accès dangereux et risqué. Le moral des troupes en prend un coup : 6h de route pour rien ou presque. Il va nous falloir encore un peu d'énergie pour essayer de positiver…
Nestor nous montre nos chambres : nous ne logeons pas chez lui (il tient le restaurant La Rustica), mais à l'hostal Virgen del Carmen.
Photo prise le lendemain matin, notre chambre est celle avec le balcon.
Les chambres qu'il nous montre sont tout à fait correctes, toutes 2 avec salle de bain privée. A bien y regarder nous trouverons quand même que la propreté de la salle de bain laisse un peu à désirer... Nous posons les sacs et je discute encore un peu avec Nestor pour notre organisation du lendemain, les liaisons de bus, les balades, et le resto de ce soir.
Il comprend rapidement que nous ne sommes pas tentés par un grand resto et nous mène dans ce qu'on aurait pu appeler une cave où une gentille Mama péruvienne cuisine pour les locaux. La photo est prise depuis la porte d'entrée, vous apprécierez aisément la taille du "resto" ! Les tables sont à 2 mètres du fourneau.
Un seul plat : poulet spaghettis, 6 soles chacun. On commence à comprendre que le poulet est presque plat national tant on nous le propose, mais la faim aura le dernier mot ! C'est pile ce qu'il nous fallait et nous ressortons ravis.
Il ne fait pas vraiment froid ce soir, même si nous sommes à 3300 m d'altitude. Le calme semble revenu au village, nous rentrons nous coucher en espérant que les condors seront au moins au rendez-vous demain.
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