Le trajet se fera en bus. Il se remplit rapidement et à 13h50 nous quittons la ville. Le bus multiplie les arrêts en cours de route et il nous faudra 1h15 pour rejoindre Pisac.
Lors du trajet Camille nous fera remarquer qu'un chien est monté dans le bus. Nous le pensions seul, mais à l'arrêt suivant, lorsque le chien descend du bus, un gars court après lui, essayant vainement de le faire remonter dans le bus. Tous les passagers du bus assistent à la scène un peu cocasse, sans broncher, souriant de l'épisode. Le chauffeur de bus attend, patiemment. Il sourit. Après l'accord du gars, le chauffeur reprendra la route, sans le chien. On sourit, en imaginant un tel épisode, chez nous… sans commentaires.
Arrivés à Pisac nous nous mettons en quête d'un logement tout en remontant vers la place principale. Rien ne retient notre attention pour le moment.
Les tenues des filles ne sont là que pour le touriste. Les photos sont payantes... Pisac est de toute évidence un arrêt à touristes.
Le marché est installé sur cette place qui doit être bien jolie une fois tous ces stands repliés. Je pensais que le marché n'avait lieu que les mardis, jeudis et dimanche, mais une des vendeuses me confirme qu'il a lieu tous les jours, le plus important étant celui du dimanche. Nous en déduisons que ce sera exactement le même marché demain et nous posons la question de rester ou pas ce soir. Un petit tour dans le marché nous convaincra de ne pas nous y attarder un jour de plus. Le marché n'offre rien d'exceptionnel et ressemble à bien d'autres marchés traversés au cours de notre périple.
Il y a bien la visite des ruines de Pisac, mais les vieilles pierres ne nous attirent pas vraiment… Finalement la vue depuis le village semble nous suffire..
Nous décidons de rentrer sur Cusco le soir même. Petit coup de fil à Lionel au Pan'tastico pour s'assurer qu'il a bien 2 chambres pour nous ce soir. Déception, pas de place, le Pan'tastico est complet. Lionel nous dit même que ce sont des jeunes rencontrés à Ollantaytambo, à qui nous avions recommandé l'hôtel, qui logent là ce soir. Et oui, les bonnes adresses doivent parfois se garder secrètes.
Nous reprenons donc notre recherche de logement sur Pisac. Nous nous arrêtons dans une boutique où une pancarte, placardée à l'extérieur, annonce un "hostal". La gentille dame nous amène un peu plus loin, à l'écart du centre-ville au Willamayu Hostal. C'est un ensemble de chambres sur 2 étages, agencées autour d'un patio. Plutôt joli. Les chambres sont très simples mais propres. Nous prenons une triple, salle de bain partagée, et une double, salle de bain privative.
Nous nous reposons un peu à la chambre ; Camille souffre de douleurs au ventre, et se sent barbouillée. Notre gentille dame nous recommande un petit resto, hors "zone touristique", où l'on mange "pour pas cher et très bien" selon elle.
En retournant en ville nous tombons sur ces restos connus pour le plat local, le Cuy grillé ; comprenez "cochon d'Inde grillé". Ben était bien partant pour ce plat ce soir, ou sur Cusco, mais après avoir rencontré les petites bestioles, difficile d'envisager en faire son repas ! Les fours font l'attraction des restos, juste à côté sont installées les cages largement peuplées !
Le lendemain en quittant la ville, Marine proposera qu'on aille voir si "le gros" était toujours là.... Quel cynisme à 11 ans !
Nous trouvons la cantine, El Sabor, et sommes bien contents de cette adresse. Copieux, délicieux et local, tout ce qu'on aime. Camille ne saura pas manger ce soir…
Retour tranquille à la chambre où je passerai un peu de temps à masser ma bichette qui n'a pas bonne mine, et prend visiblement sur elle pour ne pas nous "saouler" avec ses douleurs. Nuit délicate en vue...
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