Nous récupérons nos sacs, sacrément amochés. Ils ont été trainés et, bien que rangés dans des sur-sacs avion, Marine et Thom ont leur sac à dos troué. Je fulmine. Nous laissons une réclamation auprès d'un agent Star Peru, sans grande conviction toutefois.
Nous n'avons pas réservé de taxi cette fois et à peine sortis du hall des arrivées les propositions des taxis affluent ! Nous sommes assaillis de toutes parts par les chauffeurs. Les prix défient toute concurrence ! Nous optons donc pour un trajet en bus n'ayant pas de contrainte horaire. En sortant de l'aéroport, Ben demande à un policier où se trouve l'arrêt de bus et celui-ci se propose gentiment de nous y amener. Nous voilà escortés pendant 5' ! Des taxis stationnent là également et leurs tarifs sont bien inférieurs à ceux des chauffeurs dans l'enceinte de l'aéroport. Le flic nous confirme que c'est bien un taxi officiel, il négocie la course pour nous et nous partons pour Miraflores en taxi. Excellent.
Notre taxi est une femme, Nancy, qui aura un peu de mal à trouver notre logement mais qui n'hésitera pas à solliciter les flics ici ou là pour nous amener à bon port. 1h de trajet pour rejoindre Miraflores ; il est 13h quand nous arrivons.
Nous en profitons pour lui demander de venir nous rechercher demain pour le trajet en sens inverse. Voilà une affaire qui roule !
Nous logeons au Red Psycho Llama.
L'accueil est très sympa, nous remplissons les formalités d'usage et la jeune femme nous conduit à notre chambre, qui est en fait un dortoir à 5 lits. Nous avons la chambre Papel. Ici tout est basé sur le recyclage des matériaux, chaque chambre ayant son univers propre.
Tout est net, aménagé de manière fonctionnelle, ne reste plus qu'à espérer que le calme règne la nuit. La salle de bain est partagée, juste à côté de notre chambre. Une cuisine et une salle détente sont à disposition pour les voyageurs.
Coin Internet et repos
Coin repas et TV
L'heure du repas a sonné pour nous tous et nous descendons l'avenida Larco en quête de notre pitance. Ici nous sommes au paradis du burger et de la pizza, difficile de se rendre compte que nous sommes au Pérou. Ajouté à cela les casinos et les boutiques aseptisées et on s'imagine assez facilement dans n'importe quelle grande ville. Nous réalisons assez vite que nous sommes à Lima en constatant que le plafond bas et gris est toujours là ! Déprimant, même s'il fait nettement plus doux que sur le reste du pays. Un froid sec sous un ciel bleu est autrement plus ressourçant que ce temps là !
De jeunes péruviennes nous indiquent des restos plus locaux dans les rues adjacentes ; Ouf, ça existe quand même ! Nous nous arrêtons dans une sorte de brasserie où l'on nous servira du poulet au vin, de l'aji de gallina, sorte de brandade de poulet, pas mauvaise du tout.
Repus, nous descendons jusqu'à la mer, jusqu'au fameux centre Larcomar, un centre commercial posé sur la falaise, offrant une superbe vue sur l'océan.
Il n'abrite que des boutiques chic, des restos et discothèques branchés. Joli mais pas de quoi y passer un après-midi pour nous. Nous constaterons quand même que beaucoup de cellules sont encore vides.
Expo de créations de mode dont la base est systématiquement le papier. Intéressant...
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