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#03- Est et Nord d'Ubud
Plaisir matinal
Encore une nuit hachée : insomnie de 23:00 à 2:00 du mat'. Pas glop, mais au réveil nous sommes en pleine forme et un petit déj' en terrasse ça ne se refuse pas ! Que du bonheur dès le saut du lit.
Nous louons un scooter directement à l'hôtel. Nous nous sommes renseignés en ville hier et le tarif étant identique, nous optons pour le confort d'une location directement depuis notre hôtel. L'engin est en parfait état, et le prix (50.000 Rp) comprend l'assurance, ce qui n'est pas toujours le cas à Bali. Les 1ères minutes de conduite à gauche sont surprenantes, surtout dans Ubud, animée en ce début de matinée. Je prends mes marques, nous faisons le plein et nous voilà partis.
Goa Gajah et Yeh Pulu
Nous prenons la direction de Goa Gajah (Grotte de l'éléphant), à l'Est d'Ubud. Il y a très peu de panneaux indicateurs et demander son chemin est souvent indispensable. Stationnement sur le grand parking du Goa Gajah, puis nous pénétrons dans l'enceinte du site ; sarong indispensable.
Il y peu de monde quand nous arrivons et le cadre est charmant.
Le 1er bâtiment abrite les instruments de musique utilisés pour les cérémonies. Au plafond, des décorations faites à partir de feuilles de bambou. On retrouvera très souvent ce matériau dans les décorations des temples.
Avant d'atteindre la grotte, un bassin est agrémenté de jolies statues. L'eau du bassin est censée garder la jeunesse éternelle...
La présence d'un groupe de jeunes indonésiens venus prier apporte un plus à notre visite. Les gars s'amusent d'un rien, les filles restent sérieuses... Serait-ce une constante internationale ? Simple constatation au vu des photos de Ben.
Un autre autel sur le site
Personne ne sait d'où vient le nom de ce site "Grotte de l'éléphant", puisqu'il n'y a jamais eu d'éléphants à Bali. La grotte est un ancien ermitage creusé à même la roche, avec 2 autels et des petites niches.
Les plus petits s'essaient au plaisir de la musique
Après cette visite, nous empruntons le chemin cimenté puis en sous-bois pour rejoindre Yeh Pulu. Pas d'indication pour rejoindre ce chemin, mais les locaux nous l'indiquent avec plaisir.
Quelques restes d'un temple abritant un Bouddha
En chemin, un petit autel
Nous longeons la rivière un bon moment avant de bifurquer à gauche et d'emprunter les escaliers pour remonter vers le village.
Repérez la marque rouge sur l'arbre.
En sortant de la ruelle, il faut continuer tout droit, puis prendre à droite, puis à gauche. Il y a quelques panneaux, ouvrez l'œil !
Dans ce village, des enfants se prêtent au jeu des photos.
Le temple est en pleine réfection ; un vrai travail de précision.
Les galettes de soja sèchent au soleil.
Le cadre de ce site est absolument magnifique. Venir ici uniquement pour observer la fresque serait une erreur, tout comme il serait dommage de zapper ce site quand on n'est pas fan de fresque. A notre grande surprise nous nous retrouvons seuls sur le site. Plaisir décuplé.
Avant d'arriver à la fresque, nous longeons de magnifiques rizières,
nous croisons de très jolies espèces végétales,
ou animales ....
Les figures de la fresque sont assez abimées, mais le jeune sculpteur installé sur le site nous fera un descriptif complet des personnages et des symboles. Très intéressant.
Au bout de la fresque, un petit autel et son bassin alimenté par une source.
Nous rentrons sur Goa Gajah par le même chemin et prenons la route de Tampaksiring.
Tampaksiring
Des rizières, toujours des rizières. Nous les retrouvons sur la route menant à Tampaksiring. Je ne me lasse pas de leurs dessins, leurs courbes et leurs couleurs.
Tampaksiring est connu pour son temple, le Gunung Kawi, et ses sources. Nous commençons par le temple. Ici encore, peu de monde sur le site. Le temple est encastré dans une vallée, au fond d'une dépression de rizières magnifiques. Inévitablement des échoppes animent le chemin et les nombreuses marches descendant jusqu'au temple,
Incroyable sculpture sur noix de coco.
Le temple lui-même est composé de 2 ensembles se faisant face, de part et d'autre de la rivière. Les mausolées taillés dans le roc mesurent plusieurs mètres de haut.
Derrière le temple, des ermitages, creusés à même la roche
Retour au parking par les escaliers... attention ça grimpe sec !
Encore un petit tour de scooter et, un peu plus loin, nous nous arrêtons aux sources de Tirta Empul. Cette fois, le site est bondé ! Nettement moins engageant… Stationnés au bout du chemin qui part sur le haut du site, nous ne trouvons aucun guichet d'entrée. Entrée gratuite, donc, pour ce site.
Comme pour tous les temples, le sarong est obligatoire ici, pour les hommes –même en jambes longues- comme pour les femmes (sauf si la jupe descend à mi-mollets). À noter qu'on ne me demandera jamais de me couvrir les épaules. Nous sommes actuellement en période de pleine lune et les cérémonies sont encore plus nombreuses et importantes chez les Hindouistes. Décorations, musique, et nombreux pèlerins.
La source sacrée de Tirta Empul attire les Hindouistes qui viennent ici se purifier. Nous nous baladons entre temples et bassins aux eaux sacrées. On peut apercevoir la résidence secondaire du président Sukarno surplombant le site. Sans charme et imposante, elle dénature un peu le site.
La source sort directement du sol, au fond du grand bassin, créant de petits bouillonnements à la surface de l'eau.
Nombre de Balinais se baignent dans ces bassins ; seuls quelques Européens se joignent timidement à eux.
En ressortant, nous croisons une procession. Les hommes assurent le musique, les femmes portent les offrandes.
Retour via Tegallalang et Petulu
Nous reprenons notre Scoopy et rentrons sur Ubud via Tegallalang, réputée pour ses rizières. Les rizières que nous verrons ne nous paraitront pas exceptionnelles, mais je réaliserai en rentrant que les rizières réputées ne se situent pas à Tegallalang mais un peu plus au nord de la ville, et que nous ne sommes pas passés par cette portion de route. Dommage.
Nous passons devant de nombreux ateliers de travail du bois.
Nous bifurquons sur la droite, en direction de Petulu. Rien n'est flêché, on n'hésitera pas à demander à plusieurs reprises ! Au bout de quelques mètres un guichet est installé, réclamant un droit de passage, de visite pour voir ces fameux oiseaux sauvages nicher. Voilà qui nous intrigue et nous dérange. Nous rebroussons chemin et rentrons sur Ubud.
Les plaisirs d'Ubud
Avec une journée non-stop comme aujourd'hui, nous avons un petit creux et faisons une pause gourmande dans une boulangerie d'Ubud. Petit plaisir à la française avec un délicieux gâteau au chocolat, à l'image d'une fève de cacao. Juste excellent.
Petit shopping en ville avant de rentrer à l'hôtel. 17:30, bain rapide mais délassant à la piscine. On ne s'en lasse pas.
Pour le diner nous retournons au même resto que la veille -le Warung Komang- et découvrons une nouvelle spécialité, le Nasi Campur. Le riz blanc est accompagné en petite quantité de viande, légumes, arachides, œufs. Nous constaterons qu'il n'y a pas de recette type, et que sa composition varie quasiment à chaque fois que l'on en commande. Ce soir, les épinards et germes de soja cotoient le porc grillé, les cacahuètes et la tomate. Le tout est accompagné de crackers à la crevette et de petites brochettes (satay) de poulet. Excellent !
En rentrant à l'hôtel, le temple du 1er jour est en effervescence. Une cérémonie y a eu lieu et tout le monde quitte les lieux. Les femmes repartent avec leurs offrandes. Les hommes jouent les taxis.
A l'hôtel, tout est beaucoup plus calme au moment du coucher...
Date de dernière mise à jour : 2018-02-19
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