Au départ de Kinmon, 2 solutions s'offrent à nous pour atteindre le Rocher : une petite grimpette de 6h sous le soleil ou une montée en camion-benne. Nous optons pour la montée en benne ! Il est 13h30, nous voilà tous entassés dans ces fameux camions. 7 rangs dans chaque pick-up, 7 personnes par rangée, et 2.500 k par personne, un bon rendement ! Les camions ne partent que lorsqu'ils sont entièrement pleins, et je peux dire qu'ils savent entasser les gens ! Les enfants sont sur les genoux des parents, ce qui peut monter le nombre à 8 personnes par rangée. Juste incroyable. Préférer les places près des ridelles, pratiques pour s'accrocher dans les virages.
40' de montée pendant lesquelles les frayeurs ne manquent pas tant la conduite du chauffeur est sportive. Les Birmans se marrent à loisir, pour ma part, je ne vois que l'éventuel accident, le retournement du camion dans un virage, bref, pas très positive aujourd'hui…
En chemin, quelques arrêts "donation".
Nous atteignons le parking et descendons de notre limousine.
Il nous reste un peu de marche pour atteindre le Rocher, mais les moins courageux peuvent opter pour le palanquin, ou chaise à porteur. Tarif selon le poids...
Egalement des porteurs pour les charges un peu trop lourdes.
Nous progressons vers le Rocher sans peine et ne trouvons pas la grimpette franchement "raide" comme le mentionne notre guide préféré...
Paiement du droit d'entrée (6.000 k) et arrivée sur le site.
Le Rocher est précédé d'une immense terrasse ou esplanade aménagée, couverte d'oratoires et de bâtiments où se retrouvent les pélerins. Pour un Bouddhiste venir ici est une étape essentielle de son parcours religieux, il y donc beaucoup de monde, des familles entières venues passer la journée ici avec pique-nique à la clé. Le bruit, les enfants qui courent, rien ne dérange les fidèles plongés dans leurs prières.
Le Rocher n'est accessible qu'aux hommes, les femmes resteront sur la petite terrasse spécialement aménagée pour elles.
De l'autre côté du Rocher, le chemin descend vers les pensions et hôtels réservés aux Birmans avant de traverser les villages.
Impressionnant dans l'ambiance, mais le Rocher en lui-même ne me laissera pas un souvenir impérissable.
Nous redescendons vers 16h30, en benne, il est trop tard pour envisager une descente à pied qui nous prendrait 3-4h. Dommage. Si je devais le refaire, c'est bien évidemment l'option que je choisirais.
Nous nous baladons un peu dans cette ville dédiée au Rocher, une sorte de Lourdes birman. Plus nous nous enfonçons dans le village, moins le mercantilisme est présent et plus le plaisir réapparait.
Nous allons diner chez Mya Yeik Nyo, près de l'arrêt des camions-bus (détail ds le GDR). Enfin, quand je dis "Nous", je veux dire "Il". Impossible pour moi de manger plus que 2 galettes sucrées et une pomme mais Ben est enchanté de son curry. Je ne m'attarde pas en écriture ce soir, et plonge rapidement dans le sommeil.
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