À 10h30 nous sommes "sur zone" et attaquons la visite.
Bien que peu de bâtiments soient encore sur pied, les panneaux fournissent de bonnes explications sur l'historique de chaque monument et nous permettent de nous faire une bonne idée des lieux.
Nous entrons et longeons les ruines du Portique qui abritait les exercices de course les jours de mauvais temps.
Juste après, quelques colonnes du Palestre tiennent encore debout. C'était la partie destinée aux lutteurs.
Nous bifurquons sur la gauche et passons devant le Philippéion, bâtiment commencé par Phillippe II de Macédoine et terminé par Alexandre le Grand.
Un peu plus loin, le temple d'Héra. Un des plus anciens temples doriques (fin VIIème siècle av JC).
Derrière le temple d'Héra a lieu la cérémonie où l'on allume la flamme olympique tous les 4 ans, mais il faut vraiment le deviner, la mise en valeur du lieu est à revoir...
On passe devant les Trésors et on arrive enfin au fameux Stade. Il pouvait contenir 20 000 personnes et l'accès se faisait par un passage transformé ensuite en tunnel vouté (Ier siècle après JC). Les enfants ne résistent pas à l'envie d'une petite course sur la piste longue de 192.27 mètres…
Nous remontons par l'autre côté du site et arrivons au Temple de Zeus. La demeure du dieu souverain d'Olympie n'est plus qu'un amas de blocs énormes recouvrant le soubassement de l'édifice. C'est dans ce temple que se trouvait la statue de Zeus faite d'or et d'ivoire et réalisée par Phidias.
Il fait encore chaud aujourd'hui, d'ailleurs, en sortant de la ville, la pharmacie indique 36° ; il est 13 h.
Nous visitons également le musée créé à l'occasion des JO de 2004 et qui retrace l'histoire des Jeux Olympiques depuis l'Antiquité. De beaux objets sont exposés et des panneaux, en français, nous rendent la visite très instructive. Les estomacs tirent et une petite tomate nous cale avant de trouver mieux sur la route.
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