26- D'Ollantaytambo à Agua Calientes

gifs-animes-fleches-106.gif Samedi 10 août gifs-animes-fleches-107.gif

Filons à Hydroelectrica via Santa Maria

Nous petit déjeunons à la guesthouse vers 8h. Nous demandons à la propriétaire si elle ne connait pas un hébergement sur Agua Calientes pour ce soir, car rien n'est réservé pour nous et que les tarifs locaux sont très touristiques. Après s'être renseignée, elle me griffonne le numéro de téléphone de son père qui habite visiblement Agua Calientes et me demande de l'appeler à notre arrivée. Plutôt rassurant pour nous.

Nous sortons attendre le bus de 9h, en croisant les doigts pour qu'il ne soit pas bondé. Des Péruviens attendent déjà le bus.

Histoire de ne pas le louper, je demande à un chauffeur de combi où s'arrête le bus, et de suite, il me propose ses services pour nous emmener tous les 5 en combi. Je connais les tarifs pratiqués et c'est finalement avec un autre chauffeur de combi que nous conclurons l'affaire. Un couple de Français est déjà installé tout au fond du combi, nous prenons 5 places supplémentaires, une Péruvienne s'assied à côté de Thom et dans les minutes qui suivent, 2 autres Français prennent place devant. Le combi est plein, il est 9h10, nous pouvons partir.


Afficher Ollantaytambo - Agua Calientes sur une carte plus grande

Affaire plutôt rondement menée pour une matinée qui s'annonçait difficile. Le chauffeur nous a annoncé 3h de route, alors que pour le bus il nous fallait compter 5h ; autant dire que nous ne croyons pas vraiment à ce timing plutôt trop optimiste.

La route est en lacets serrés.

 

vomir 2La Péruvienne fait rapidement usage de son sachet plastique ! Chez nous, le flacon d'huiles essentielles est bien vite de sortie, associé au Baume du tigre pour masquer les émanations du sachet plastique. Bref, un trajet agité pour tout le monde.

Notre chauffeur roule très vite, et comme dira notre voisin de derrière "qu'il se prenne pour Alonso, ok, mais qu'il évite de se prendre pour Senna !"  Nous discuterons longuement avec ces 2 jeunes partis autour du monde pour 1 an.

Plusieurs arrêts seront nécessaires à notre Péruvienne, tout comme à notre petite Marine qui nous fera encore un joli malaise sur le bord de la route.

La route monte lentement mais suffisamment pour que la neige fasse son apparition.

Déposés à Santa Maria, tout le monde respire. Nous aurons mis moins de 3h pour 120 km de route de montagne !

Dès notre descente du combi notre chauffeur recharge des passagers à redescendre sur Ollantaytambo. Rapidité, Efficacité ! Des chauffeurs de taxi viennent nous proposer leurs services pour rallier Hydroelectrica. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, Ben a négocié la course et nous voilà embarquant dans une jolie Toyota bleue, dont les suspensions s'avèreront être bien fatiguées !

Nous roulons à vive allure sur une route caillouteuse et avalons la poussière par les fenêtres entr'ouvertes.

Marine nous fait un nouveau malaise ; arrêt, et quelques cookies plus tard nous voilà repartis. Nous mettrons 1h15 pour arriver à bon port. 

Agua Calientes, nous voilà !

Un point de contrôle est installé avant de s'engager sur la voie ferrée.

Il nous reste maintenant 3h de marche le long de la voie ferrée avant d'atteindre le "village" d'Agua Calientes. Pause pique-nique en bordure de cette voie avant de se mettre en route.

Notre journée qui s'annonçait difficile et compliquée se déroule plutôt bien ; pourvu qu'ça dure ! La marche n'a rien de difficile, les paysages sont peu variés, mais ce qui surprend c'est que nous sommes maintenant au cœur d'une végétation tropicale.

Nous croisons un train réservé aux locaux, mais qui circule sur la même voie que celui que nous prendrons pour rentrer sur Ollantaytambo.

 En un peu moins de 3h Agua Calientes est en vue, au pied de la montagne sacrée.

Le village est touristique à souhait, une impression de Disneyland, je déteste.

Comme convenu nous nous rendons au commissariat et demandons à l'officier d'appeler le père de notre logeuse de ce matin. Il ne comprend pas bien notre demande mais s'exécute et nous dit d'attendre ici un moment. Au bout de quelques minutes, c'est la maman qui arrive. Elle a l'énergie de sa fille et arbore un large sourire en nous retrouvant. Elle nous amène dans un petit hôtel où 2 chambres ont été réservées pour nous. Simple mais apparemment propre. Elle négocie le tarif pour nous mais le gars en poste ne veut rien savoir. Son patron n'est pas joignable et seul le tarif "officiel" nous est proposé. N'ayant pas vraiment d'autre solution pour ce soir, et pas envie de passer 3h à chercher à se loger, nous acceptons. La dame est désolée pour nous. Elle s'enferme avec nous dans une des chambres et nous briefe sur les pièges à touriste à éviter en ville. Incroyable ! Elle est vraiment adorable.

Douche pour tout le monde et nous descendons nous balader en ville. Aucun charme pour cette ville, et un dégoût total quand je vois comme le touriste est attendu à chaque coin de rue. Nous faisons quelques emplettes pour demain dans une supérette et repérons le resto pour ce soir. Dans le quartier central les prix s'envolent et aucun menu n'existe en dessous de 20-25 soles. Dans le quartier plus local, les prix retrouvent des couleurs locales et on peut se restaurer pour 8 à 12 soles, sans compter que l'ambiance y est nettement moins "puante".

Dès 18h30 il fait nuit noire, la lune est déjà bien visible, impression d'être en pleine nuit. Nous rentrons tranquillement traversant les rues animées, profitant de la musique des bars.

À y regarder de plus près la propreté de l'hôtel est très limite, et le gars de la réception tellement agréable qu'on ne saurait recommander cet hébergement, dont je n'ai même pas retenu le nom, c'est dire !

Les guides recommandent de partir avant l'aube si l'on souhaite monter au Machu Picchu à pied, pour profiter du lever de soleil sur la montagne. Nous avons choisi de monter à pied (9$ par personne la montée en bus relève pour nous de l'abus pur et simple !) mais notre gentille dame nous conseille, elle, de prendre un bon petit déj et d'attaquer tranquillement la montée vers 7h. Que choisir ?....

Pas de franc lever de soleil depuis quelques jours, ce qui nous fait douter du fameux lever de soleil sur le Machu. Après concertation nous optons pour un petit déj à 7h et une montée au Machu "ventre plein". Sans effort particulier Marine nous fait déjà régulièrement des malaises, pas question de prendre de risque pour demain !

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Date de dernière mise à jour : 2016-10-10

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