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25- De Cusco à Ollantaytambo

gifs-animes-fleches-106.gif Vendredi 9 aout gifs-animes-fleches-107.gif

Cusco se réveille

Les enfants dormant encore, Ben et moi avalons un copieux petit déj' et partons balader en ville avant 8h.

Nous visitons la cathédrale, dont l'accès est libre aux heures de messes.

Elle renferme un grand nombre de toiles, dont une grande Cène, qui a la particularité de proposer un cuy (cochon d'Inde) grillé !

Autre caractéristique de la cathédrale, le retable en argent du maître-autel.

Le retable en bois d'origine se trouve de l'autre côté.

Il n'est que 8h10, nous avons donné rendez-vous aux enfants à 8h30, nous avons donc encore tout loisir de balader en ville. Nous montons d'un bon pas à l'église San Cristobal. Depuis le parvis, nous observons la ville avec un peu de hauteur.

Nous rentrons par les derrières de San Blas. Encore des ruelles pavées et des murs incas. C'est fou ce qu'elle a comme charme cette ville !

Nous retrouvons nos chérubins attablés autour d'un bon petit déj'. Nous libérons nos chambres et quittons le Pan'tastico vers 9h. 

Chinchero

Etape du jour 

Afficher Cusco-Ollantaytambo sur une carte plus grande

Nous marchons jusqu'à la gare de bus pour Urubamba située en bas de l'Avenida Grau. Nous sommes rapidement interpellés par les chauffeurs de combis qui montent sur Chinchero, notre 1ère halte. Les tarifs annoncés sont loin de ceux que nous a donnés Lionel ; le touriste que nous sommes ne se laisse pas prendre au piège ! Nous descendons un peu plus l'avenue et cette fois, un chauffeur nous propose le trajet pour 3 soles. Parfait. Il nous soutient qu'il y a de la place pour 5, mais une fois dans le combi on s'aperçoit qu'il nous manque 1 siège. Marine sera donc assise sur notre sac à dos, en attendant qu'un siège se libère. Très vite un des passagers descend et Marine retrouve un vrai siège. Il nous faudra 45' de route pour atteindre Chinchero.

Nous sommes déposés dans la rue principale et remontons en direction de l'église. En chemin nous nous arrêtons dans différents ateliers d'artisanat où l'on nous explique les techniques traditionnelles de filage, teinture et tissage. Les filles et femmes qui y travaillent sont adorables et nous donnent toutes les explications possibles pour passer de la laine brute au produit fini.

A en juger par les photos, notre photographe a jeté son dévolu sur cette jolie jeune fille... Par hasard, nous avons dans notre sac toute une panoplie de "chouchous" à cheveux qui feront le bonheur des jeunes filles.

Pour le lavage de la laine, elles utilisent une racine qu'elles rapent et font "mousser" dans l'eau. Incroyable ! La laine brute plongée dans ce bain en ressort toute blanche.

Une autre s'attèle au filage.

Le fil est ensuite laissé à tremper dans une solution de teinture faite à base de colorants naturels.

La cochenille est un fabuleux colorant, qui atterrira d'ailleurs par erreur sur nos t-shirts !

Vient ensuite la présentation de la phase tissage.

Les habitants de Chinchero fonctionnent comme une coopérative, travaillant par équipe, à tour de rôle et dans des domaines différents, selon les compétences de chacun (tissage, cuisine, construction...) Les revenus sont redistribués entre tous ensuite.

Les accès jusqu'à l'église sont contrôlés et limités aux seuls détenteurs du Boleto Turistico, nécessaire pour la visite des ruines. Nous ne souhaitions pas faire cette visite et ne possédons donc pas ce fameux billet. Seule la balade dans le village et la vue depuis l'église nous intéressaient.

Nous redescendons donc sur la route principale, l'axe Cusco-Urubamba. Des pseudos taxis viennent nous proposer leurs services pour nous amener à la "Cruce de Moray", le croisement où nous devons nous arrêter pour accéder aux Salines et à Maras. Pas confiants, nous préférons patienter et prenons finalement un bus.

Nous sommes déposés 25' plus tard à la Cruce de Moray

Moray

Des taxis (non officiels) attendent le touriste. Ben est dubitatif sur ce type de taxi. Il a tellement lu qu'il fallait se méfier des faux taxis qu'il reste vraiment sur ses gardes. Après de longues, très longues discussions avec l'un des chauffeurs, je comprends qu'il n'y a jamais de taxis officiels ici, ce sont des gars du village de Maras qui véhiculent les touristes et gagnent leur vie de ce tourisme local.

Le jeune accepte notre prix pour la course et pour preuve de sa bonne foi nous sort sa carte d'identité. Nous voilà partis pour Moray, à 13 km de là. Nous traversons Maras qui semble désert. A croire qu'à midi tout le monde est à table !

Nous sommes déposés à Moray, tout en haut du site. Il fait partie des sites couverts par le Boleto Turistico, mais on peut également acheter un billet seul, ici sur place. Étudiants et enfants paient demi-tarif.

Déposés en haut du site, on s'en met plein les yeux dès l'entrée. On vient ici admirer l'ingénieux système de terrasses incas bâties en amphithéâtre, à 3500 m d'altitude. Il y a 3 petits cirques naturels, qui, selon les spécialistes, servaient de centres de recherches agronomiques. La température augmentait plus on s'éloignait du centre de ces cercles. Un microclimat sur chaque terrasse en quelque sorte.

Seul l'amphithéatre principal a été restauré. Chaque niveau fait environ 2m de haut.

Amphi secondaire.

L'ensemble est à la fois fonctionnel et esthétique avec ces escaliers taillés symétriquement et ces cercles d'une régularité quasi parfaite. 

Compter au moins 30' sur le site. 
Notre chauffeur nous récupère et nous amène maintenant aux Salines de Maras

Les Salines de Maras

Au détour d'un village, voilà des salines en pleine cordillère des Andes.

Environ 4000 bassins ont été taillés sur le flanc d'un vallon encaissé où s'écoule un rio salé. Les bassins les plus anciens dateraient d'avant l'époque inca.

Ces salines sont gérées par une société privée et ne sont donc pas intégrées au Boleto. Paiement du billet d'entrée directement sur place.
Nous quittons notre chauffeur ici, puisque nous poursuivrons le reste de la route à pied, puis en bus jusque Ollantaytambo. Un peu à court d'en-cas, nous nous contentons de quelques crackers avant de descendre dans les Salines. Il fait super beau et bien chaud le long de ces bassins. Des familles y travaillent, des enfants y jouent.

En sortant du sentier qui longe les bassins, nous trouvons facilement le sentier indiqué par Lionel, et qui va nous mener sur la route reliant Urubamba à Ollantaytambo. 

Ollantaytambo

Il est 15h quand nous rejoignons cette grand route ; Nous patientons tous les 5, espérant qu'un combi, un collectivos ou un bus passe et nous embarque. Nous pensions la tâche aisée, mais nous comprenons rapidement que les combis arrivent déjà bondés d'Urubamba et qu'il nous est impossible de monter.

L'un d'eux s'arrête enfin. J'ouvre la porte et je me rends compte que tous les sièges sont occupés. Il me dit que de toute façon ce sera toujours comme ça, nous parions sur sa bonne foi et nous entassons dans ce combi. Marine est assise sur le garde-boue, et nous sommes tous les 4 sur le mini banc adossé au chauffeur, dos à la route, nos genoux s'entremêlant avec ceux des locaux assis devant nous. Personne ne descendra en cours de route, et nous serons vraiment contents d'arriver à Ollantaytambo 20' plus tard. Heureusement que nous n'avions pas nos 5 gros sacs !

Nous sommes déposés sur la Place d'Armes et trouvons très facilement le Chaska Wasi, réservé depuis Cusco.

Entrée de la guesthouse par la porte en bois surmontée de la petite enseigne peinte en blanc.

Accueil sympathique et très souriant. Nous avons un dortoir à 6 lits avec salle de bain privée, et eau chaude. Harmonie de tons prune pour ce soir. Propreté de rigueur, le choix semble donc bon.

Pour rejoindre le Machu Picchu, nous avons choisi la formule la plus longue, mais aussi la moins chère ! En outre, elle offre l'avantage de traverser des paysages très jolis -dixit Lionel- et d'approcher le site d'une manière un peu différente. Nous partirons demain pour Santa Maria puis Hydroelectrica en bus et combi, puis marche de 3h environ jusque Agua Calientes. La propriétaire nous indique que pour rejoindre Santa Maria demain, il nous faut acheter nos billets de bus en avance, car le bus arrive d'Urubamba déjà plein et nous ne sommes pas assurés d'avoir une place assise pour les 4 heures de trajet. Le seul "hic" c'est qu'il faut aller à Urubamba pour acheter ces fameux billets de bus, et donc refaire le trajet que nous venons de faire, soit 1h de route aller-retour…
Tout en partant nous balader nous réfléchissons à cette question des billets : étrange que Lionel ne nous ait pas mis en garde… aucun voyageur n'a mentionné cette contrainte sur les forums… et si on prenait le risque d'attendre le bus ici demain matin ?...

Nous découvrons le village, tout de même un peu perdus dans nos pensées sur ce sujet du bus.
Le village est situé à l'extrémité ouest de la Vallée Sacrée, dominé par une imposante forteresse inca qui surveillait jadis le chemin d'accès au Machu Picchu. Bien plaisant de se balader dans ses ruelles aux épais murs incas. C'est le seul village ayant gardé son plan d'origine.

Vue sur la forteresse

Vue depuis la place d'Armes, sur le versant opposé à la forteresse.

Indécis, réfléchit...Après notre balade dans le village, nous posons la question de ces fameux billets au gars de l'agence voisine de la guesthouse. Selon lui, il n'y a pas de vente de billets en avance, tout s'achète le jour même. Il nous conseille donc de partir tôt demain pour Urubamba et de saisir le 1er bus pour Santa Maria. Autant dire qu'on ne sait plus trop quoi penser... mais on finit par opter pour cette dernière solution, convaincus qu'elle est la meilleure. De retour à la guesthouse, la propriétaire nous assure que nous avons tort et que nous aurions dû acheter nos billets aujourd'hui !!  La journée de demain pourrait donc s'annoncer plus compliquée qu'on ne le pensait…

Nous descendons diner en ville après une petite pause wifi à la guesthouse. La propriétaire est d'ailleurs un peu parano sur son code wifi et n'acceptera pas de nous le donner une fois pour toutes, à chaque session il faut lui demander de le rentrer sur notre tablette ou smartphone. Pas des plus pratiques !

Les restos ne sont pas nombreux sur Ollantaytambo, et nous nous arrêterons finalement dans une petite taverne près de la place. Pas mauvais, mais on n'aura d'autre choix que le menu du jour !

La guesthouse est calme quand nous rentrons, ambiance propice à la lecture, l'écriture ou le visionnage de films pour les plus accrocs.

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Date de dernière mise à jour : 2019-08-26

Commentaires

  • Stéphanie LEVELEUX

    1 Stéphanie LEVELEUX Le 2016-07-07

    Bonjour,

    Merci de nous faire rêver avec vos articles.
    nous prévoyons de faire à peu près le même itinéraire que vous cet été avec mon frère.
    je vois que vous n'aviez pas vos "gros sacs" lorsque vous avez quitté Cusco, où les avez vous laissé?
    merci de vos réponses.

    Stéphanie
    izabzh

    izabzh Le 2016-07-07

    Bonjour Stéphanie Nous logions au Pantastico à Cusco, et ils nous avaient gentiment gardé les gros sacs. Cette pratique semble fréquente car ils ont une salle dédiée au dépôt des gros sacs. Renseignez vous auprès de votre Guesthouse, ils vous proposeront probablement le même service. Bon voyage à vous, Enjoy Peru ! Isabelle
  • joey

    2 joey Le 2017-01-13

    Bonjour, je pense prendre le transport en commun(en collectivos ou taxis partage) de Cusco à Ollanta.

    Mais sur ma route je voudrai faire un arrêt au saline de Maras.
    Est qu'il sera possible de le faire? Basé sur mes recherches et vous dire, mon idée est de prendre le collectivos ou bus de A (Cusco) à A (près des salines).De la marcher pour les salines
    Apres de A( les salines) à Ollanta en prenant toujours le collectivo.
    Pensez-vous que c'est faisable si oui , où prendre le collectivos de Cuscos ?
    Et est que c’est bien à A( Salines) que vous avec pris le collectivo avec des pour Ollanta ?
    Merci
    izabzh

    izabzh Le 2017-01-13

    Bonjour Joey, De Cusco il faut prendre un bus ou un collectivos et descendre à Tunupa, après Urubamba, au niveau du restaurant. L'arrêt n'est pas indiqué sur la route, il vous faut donc repérer les lieux sur Google maps et faire signe au chauffeur pour s'arrêter. De là vous devrez marcher jusqu'aux salines, environ 2km. Servez vous de Google maps pour bien repérer le trajet... Pour le retour, redescendez sur la route principale, là où le collectivos vous a déposé et attendez qu'il y en ait un qui passe. A Cusco nous avions pris un bus pour Chinchero, pas pour Ollantaytambo. A vérifier si les départs se font donc de la même gare et si vous ne devrez pas changer à Urubamba. La gare de bus pour Urubamba est située en bas de l'Avenida Grau. J'espère avoir répondu à votre demande, bons préparatifs Isabelle

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