C'est de Nantes que nous démarrons notre périple américain, un petit confort non négligeable : pas d'hotel à réserver sur Paris, pas de transports en commun, et un temps de pré-acheminement nettement réduit. Nous arrivons donc à Nantes frais et dispos pour notre trajet transatlantique.
Et HOP, un 1er vol qui nous amène en 1h30 à Amsterdam. Service minimum à bord : même s'il est 12h30 un simple sandwich nous est servi accompagné d'une boisson. Le vol est rapide et l'escale tout autant. Avec à peine 1h20 d'escale on n'a pas vraiment le temps de s'ennuyer, sans compter que les contrôles sont poussés à l'aéroport d'Amsterdam, même pour les passagers en transit.
Nous volons avec Delta Airlines, direction Boston. Ce second décolle avec une petite heure de retard, et ne rattrapera pas ce retard. Le service à bord est correct, mais ne peut rivaliser avec les compagnies du Moyen-Orient, notamment Qatar Airways que nous choisissons très souvent. Les films sont très peu récents et quasi uniquement en anglais. Le repas est plutôt bon, surtout le fondant chocolat orange en dessert !
Visiblement pas de créneau disponible à l'atterrissage, nous survolerons la ville un petit moment.
Notre temps de transit se trouve, de fait, réduit. Comme c'est au 1er point d'entrée sur le territoire américain que nous remplissons les formalités douanières, il faut récupérer les bagages et presser le pas pour passer les différents contrôles douaniers ! Des automates –nombreux- vous permettent d'enregistrer vos passeports, signalant votre entrée sur le territoire américain. L'opération ne prend que quelques minutes, un gain de temps précieux en cas de correspondance très –trop- courte.
Arrivés au Terminal E, il nous faut atteindre le Terminal A pour les vols nationaux. Nous empruntons les tapis roulants et rejoignons notre salle d'embarquement. Il nous aura fallu 45' depuis l'atterrissage pour faire ce transfert. On notera que tout s'est opéré de manière très fluide dans cet aéroport, un bon choix comme port d'entrée aux Etats-Unis.
Comme très souvent quand il s'agit d'un vol au départ ou à destination de New York, il y a du retard. Ce sera 40' d'annoncées pour nous, 40' pendant lesquelles défilent en boucle sur les écrans TV les images de l'attaque du camion -on ne parle pas encore clairement d'attentat à cette heure- sur la promenade des Anglais à Nice. Voir ces images depuis un pays étrangers est encore plus impressionnant. Sentiment étrange, comme si l'on avait fui devant le danger, que l'on mettait les choses à distance, bien involontairement.
Nous attendons patiemment notre tour pour le décollage...
Au bout de 20', l'envol est tout proche.
Au final nous décollons avec 1h30 de retard, ce qui ne se traduira que par 40' de retard à l'arrivée à Laguardia Airport. Il est 21:30.
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