Point de nuit paisible pour Ben et moi. À minuit des bruits étranges réveillent Ben. Expert en bruit (cf notre voyage en Malaisie), il pense très rapidement que ces "chipotages" sont ceux d'une souris – ou d'un rat.
Il nous faudra un certain temps avant de localiser l'intrus, mais une fois la chose faite, je ne peux envisager de dormir ainsi. J'appelle la réception de l'hôtel qui comprend plutôt bien mon "soucis" mais n'a d'autre solution à nous proposer que de changer de chambre. Nous voilà donc pliant bagage à près d'1:00 du matin pour atterrir 2 étages plus bas dans une chambre nettement moins sympa, à la clim très bruyante. Craignant d'avoir oublié quelque chose dans la chambre avec un tel départ, nous retrouvant éloignés des enfants, saoulée par cette clim bruyante, et avec à l'esprit le réveil prévu à 5:30, le sommeil eut bien du mal à revenir.
À 6:00 nous étions tous les 4 dans le hall de l'hôtel, certains avec meilleure mine que d'autres… Nous retrouvons Danh sur la jetée. Notre chauffeur ne tarde pas à arriver, nous embarquons et laissons Danh sur Vinh Long.
Clichés volés en cours de fleuve
Ablutions matinales
Maisons les pieds dans l'eau, qui risquent d'être sous l'eau à la prochaine crue.
Le soleil se lève sur le Mékong
Nous mettons une bonne heure pour rejoindre le marché de Caibe. Aucun emballement, aucun émerveillement sur ce marché. Seules quelques grosses embarcations vendent leurs produits, pas d'animation, d'agitation excessive aux abords. Nous sommes déçus ; notre passage sera assez rapide.
Les bateaux sont des lieux de vente, mais de vie aussi.
Nous repartons par les canaux, plus petits.
Lessive, vaisselle, tout se fait dans le Mékong.
Prévu dans la balade, il y a un arrêt dans une fabrique de miel. En fait il s'agit plutôt d'une boutique vendant et vantant des produits à base de miel. Un thé au miel nous est servi, puis présentation de la gelée Royale et des bonbons au miel. Qu'il y ait vente de produits locaux ne me dérange pas outre mesure, mais nous aurions aimé des explications plus "techniques" sur la fabrication de ces produits. Décevant.
Le 2ème arrêt sera pour le "jardin des bonsais". Nous nous baladons au milieu de quelques spécimens, sans explication aucune et donc sans grand intérêt pour les novices que nous sommes. Décevant.
Le dernier arrêt sera à la fabrique de sucreries. Et bien là nous sommes ravis ! À l'instar du Popcorn, il y a ici le Poprice, dont on nous présente la fabrication.
Le feu est alimenté par l'enveloppe extérieure du riz, et chauffe un large plat en métal rempli de sable. C'est dans ce sable bien chaud qu'est jeté le riz, qui "explose" alors tel le maïs dans une poêle chaude. Un peu de tamisage et on récupère d'un côté le Poprice, de l'autre les enveloppes qui alimenteront le feu.
À côté ce sont des friandises aux cacahuètes ou au sésame que l'on prépare. Une fois le caramel enrichi de ces petites graines, il est étalé sur une table, puis coupé en petites briques. La technique est artisanale, mais fonctionne à merveille vu l'entrainement des 2 gars. Ces friandises sont ensuite emballées pour la vente.
On trouve également des bonbons à la noix de coco, enveloppés dans des feuilles de papier de riz.
La fabrication de ces feuilles de riz nous est aussi présentée un peu plus loin.
Dans une autre pièce, les alcools de riz attendent dans de grands bocaux occupés par serpents, scorpions ou autres douceurs. Ben –et seulement Ben- aura droit à la dégustation. L'alcool de riz au serpent a pour vertu de rendre l'homme fort !
Nous terminons par un thé et une dégustation de sucreries (gingembre confit, banane séchée…).
Nous rentrons sur Vinh Long par les petits canaux et sommes déposés vers 10:30. Au final nous sommes contents de notre balade matinale, mais elle ne doit pas constituer un Must lors d'un voyage. D'autres marchés nous réserverons de plus belles surprises....
N'ayant pas déjeuné ce matin, et n'ayant pu nous approvisionner en fruits sur le marché de Caibe comme je le pensais, les estomacs tirent. Nous convenons d'aller déjeuner de bonne heure. Ayant retrouvé Danh en ville, elle nous conseille d'aller au Nem Nuong, un peu plus loin que le Van Tram.
Carte minimaliste, mais la vue des plats est alléchante.
Nous prenons 4 plats de nouilles de riz avec nems ou porc selon les goûts. Un peu surpris que l'ensemble soit servi froid, nous dévorons nos bols malgré tout. Très bon, et très bourratif.
La nuit entrecoupée, le réveil matinal et peut-être aussi le contre-coup du voyage, nous incitent à nous accorder une petite sieste à l'hôtel.
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