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#07- Descente sur San Sebastian de la Gomera
De Chipude à El Cabrito
Nous quittons Chipude ce matin après un excellent petit déjeuner chez Sonia. Leur jus d'orange frais est un régal ! Ce matin c'est le fils du patron qui assure le service, une boule d'énergie souriante qui fait un bien fou de bon matin. Il nous mettra même des bananes dans le sac pour notre journée !
Descente sur El Cabrito
Comme la veille nous prenons le bus de 8h, venant de Valle Gran Rey. Il n'arrivera qu'à 9h05 ce matin, déjà bien rempli. En 15' nous sommes déposés à Roque de Agando, comme hier.
Nous démarrons la journée par une petite partie du sentier de la veille puis laissons la Laja sur notre gauche et prenons la direction de Degollada de Peraza, à 3 km, sur le GR-131.
Le sentier est très facile mais la chaleur très pesante, et cela ne va pas s'arranger au fil des heures. Il n'y a pas la moindre brise.
À Peraza nous quittons le classique GR131 et prenons la direction d'El Cabrito. Ce chemin, plus long que le GR, promet de jolies vues, selon mes lectures…
C'est parti pour la descente !
Dès le départ nous sommes au milieu des palmiers et figuiers, une oasis géante ! la descente est peu balisée et parfois glissante.
Nous descendons avec le soleil de face. Pas top pour les photos...
Contre-plongée sur Degollada de Peraza. Quand je dis que ça descend, ça n'est pas un vain mot !
Un peu de balisage de temps en temps ça fait du bien. Nous rejoignons le Camino de Selma que nous allons suivre un bon moment.
ncore 13.4 km pour nous !
De petites combes offrent un peu de répit pour nos genoux et surtout, un peu d'ombre. Le paysage se fait plus aride.
Construction à flanc de montagne.
Le plateau n'offre aucune zone d'ombre... Impossible d'envisager une pause déjeuner ici, il faudra attendre El Cabrito. L'idée de pique niquer sur la plage et de se ravitailler en boissons fraiches et plutôt séduisante et m'aide à progresser.
Sans que cela soit clairement visible, nous avons rejoint le GR-132 depuis Morales.
La descente, enfin ! Elle sera longue et 100% ensoleillée.
El Cabrito ou l'art de l'accueil à l'allemande !
Nous arrivons en bord de mer vers 14h et trouvons un complexe hôtelier isolé mais plutôt joli au pied du sentier. Ni boutique, ni bar, à notre grande déception. Nous demandons quand même s'il serait possible d'acheter de l'eau fraiche à l'hôtel. Un non catégorique nous est laché : nous ne sommes pas clients de l'hôtel. Une petite serveuse nous indiquera juste discrètement une fontaine d'eau potable où se servir (je décrouvrirai au retour en France, qu'elle est clairement mentionnée sur les cartes comme point de ravitaillement !). C'est mieux que rien mais j'avoue que la déception est un peu là.
Nous nous installons à l'écart des clients sur une des tables du complexe pour notre frugal pique-nique. Il n'y a pas grand monde à cette heure et la place ne manque pas. À peine 5' plus tard, le patron du complexe, un Allemand, arrive et nous demande avec insistance de partir. Nous ne sommes pas de l'hotel. Je lui explique que la plage est en plein soleil à cette heure, que nous n'en aurons pas pour longtemps mais il ne veut rien savoir. Je suis franchement choquée que l'on puisse faire preuve d'autant de rigidité et de si peu d'humanité. Les tables ne manquaient pas pour les clients, nous étions à l'écart et il n'y avait pas d'endroit ombragé pour se poser. Je n'arrête pas de me dire qu'avec des propriétaires locaux tout aurait été différent... Vive l'accueil allemand !
C'est sur un petit muret, un peu en retrait du resto que nous mangerons rapidement notre boite de thon et notre pomme, un peu désabusés malgré tout.
D'El Cabrito à San Sebastian
Seconde partie de journée et seconde montée. Le soleil cogne toujours aussi fort, voire plus encore, l'idée que nous pourrions manquer d'eau commence à nous traverser l'esprit. Le dénivelé n'est pas exceptionnel mais cumulé avec celui de la matinée, le corps s'en souvient !
1er "sommet" de l'après-midi
Nous enchainons ensuite avec une petite descente qui nous amène sur la plage de Guancha. Sable noir et galets, pas de quoi piquer une tête, sans compter que ça roule un peu en bord de plage.
Encore une montée pour quitter cette plage, la dernière de la journée.
On est arrivés sur le plateau ! Ouf !
Ma poche à eau est à sec arrivée sur le plateau. Il n'y a plus qu'à descendre, ça devrait aller… La descente sollicite à nouveau les genoux, et comme souvent, nous parait interminable. Nous voyons bien San Sebastian en bas, mais avons le sentiment de ne jamais nous en approcher.
Arrivés en ville, la seule idée en tête est d'acheter de l'eau ! Nous passons au Spar et descendons sans trop de difficulté le litre et demi d'eau gazeuse !
Soirée sans relief sur San Sebastian
Nous sommes relancés pour rejoindre l'Hostal Colon, notre hébergement du jour. Le check-in se faisant en ligne quelques jours avant, nous récupérons nos clés dans la petite boite à clé et prenons rapidement possesion de notre chambre. Tout est très propre. Mobilier minimal mais que faut il de plus pour une nuit ?
Ils ont des chambres avec ou sans fenêtre. J'avais spécifié que nous souhaitions une fenêtre, mais c'était sans penser que celle-ci pouvait donner sur la rue ! Une fois ouverte, le bruit est clairement là, et la laisser fermée est impossible vu la chaleur ambiante… Gageons que la nuit sera fraiche…
Les sanitaires sont partagés, mais très propres, spacieux et nombreux. Ils sont un peu loin de la chambre, mais ce n'est qu'un détail.
Vers 18h nous sortons en quête d'un resto et profitons de cette petite balade pour découvrir la ville.
La ville fut un port d'escale de Christophe Colomb pendant plusieurs semaines, lors de son périple qui devait l'amener du Portugal jusqu'en Amérique. Les références au navigateur ne manquent pas ici.
J'avais repéré plusieurs restos sur les guides et forums mais en ce lundi soir ils sont soit fermés, soit pas à notre goût. Nous atterrissons dans un bar-pizzéria très local, mais pas terrible. Les jus de fruits sont excellents, mais la pizza à revoir. Peu importe, nous ne nous coucherons pas le ventre vide, c'est l'essentiel.
De retour à la chambre nous profitons des répétitions de chants dans le centre culturel voisin. Du Carmen en espagnol ça ne se refuse pas ! Entre la chaleur et l'éclairage extérieur plongeant dans notre chambre, la nuit pourrait être moins reposante que prévue...
Notre tracé du jour
- Distance : 19.3 km
- Durée : 6h30
- D+ 573 m
- D- 1645 m
- Alt max 1146 m
- Alt mini 13 m
Données Etrex 30 - Pour un comparatif avec les données Fenix 5, voir la section Randos
Date de dernière mise à jour : 2020-04-19
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