Ce matin nous partons avec le minibus d’Artémis pour l'excursion sur le volcan. Il nous dépose à Fira et ensuite nous rejoignons l'ancien port à pied. Artémis nous a déjà fourni les billets pour le bateau, ce qui nous fera gagner du temps.
Arrivés à Fira, une descente de 530 marches nous attend pour atteindre le port ! Soit environ 20 minutes de marche depuis le centre.
Nous croisons de nombreux ânes, très utilisés pour la remontée...
Enfin nous arrivons en bas et faisons la queue pour monter dans le bateau ; c'est un bateau assez typique, en bois, appelé "caïque" et qui ressemble un peu à ceux des pirates, ce qui donne un peu charme à l'excursion.
Nous vogons sous le soleil et par mer calme.
Sur l’île de Néa Kamini, le plus grand des ilôts sorti des flots en 1573, 45 minutes de montée nous attendent. La balade est assez physique et mieux vaut être bien chaussés, avoir prévu de l'eau et bien sûr la casquette !
On peut y voir des cratères, du souffre, des coulées de lave noire, des cendres ainsi que des ouvertures dans la roche par lesquelles sortent des gaz très chauds. C'est un paysage lunaire assez surprenant ; les enfants ont du mal à imaginer ce qu'il s'est passé.
Nous reprenons la mer pour nous ancrer dans une baie de Paléa Kamini, le petit îlot, où l'eau sulfureuse est naturellement chaude. On identifie clairement l'endroit grâce à la couleur brunâtre de l'eau. Ce sont en fait des particules de fer en suspension qui lui donnent cette couleur.
Vite en maillot, on saute et nous voilà partis vers ces fameuses sources. A l’aller on ne ressent pas tellement l'augmentation de température de la mer, mais au retour c'est autre chose ! On sent très bien l’eau fraîche.
Le retour se fait tranquillement et nous débarquons à Fira. Un petit banc à l'ombre et nous improvisons un mini pique-nique, je dirais plutôt une collation....
Il faut maintenant remonter toutes ces marches et c'est là que le calvaire commence : le prix demandé pour les "donkeys" (ânes) nous dissuade de les emprunter, et le funiculaire ne nous tente guère .... reste donc nos 2 jambes pour remonter les 530 marches ! La montée est très difficile sous cette chaleur et nous faisons pas mal d'arrêts à l’ombre. Ce sera l'occaion de rencontrer 2 jeunes en colo qui rêvent de faire Pékin Express (ce sera l’équipe des copines !) et qui n'hésitent pas à asperger d'eau les enfants pour les rafraîchir. Sympa les filles !
Arrivés au sommet, objectif bouffe ; une boulangerie améliorée nous ravitaille en sandwichs variés et surtout une méga glace bien méritée.
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