#09- Palawan nous voilà !

​ Samedi 16 mars 

Les taxis blancs nous assaillent dès la sortie du bus. Un manque de sommeil me rend particulièrement désagréable, et je les remballe énergiquement ! Nous en choisissons un un peu à l'écart du terminal. Il mettra 20' pour nous amener au Terminal 3. Autant dire, rien à voir avec notre trajet de l'aller !

Ben et moi passons directement à l'enregistrement chez Cebu Pacific. Marie-Claire et Jean-Claude ont un vol international avec Air Asia et leur enregistrement n'est pas encore possible. Surcharge de 4 kg à la pesée ! Il va falloir prendre en cabine une partie de nos gros sacs. Le sucre acheté à Sagada n'y est pas pour rien…  Nous retrouvons les 20 kg demandés et pouvons déposer notre baluchon. En attendant nos embarquements nous allons prendre un petit déjeuner au Starbucks de l'aéroport. Excellent chocolat chaud (180 php quand même !). Nos amis peuvent ensuite s'enregistrer.

Nous voilà tous les 4 nous dirigeant vers les contrôles d'identité, sans prêter attention à l'intitulé des files. Nous sommes sur un vol national et ces contrôles ne nous concernent pas. Résultat, quand on arrive au comptoir, la dame nous redirige fissa vers le bon secteur, ne nous laissant pas le temps de comprendre que nous ne reverrons plus nos amis. Voilà une séparation bien brutale et inattendue. Nous ne passons donc que les contrôles de sacs et apercevons nos amis de l'autre côté de la haute paroi vitrée. Pas un son ne passe, on se quitte le cœur un peu gros, n'usant que de nos mains pour exprimer ce qui nous tient à cœur. L'émotion se lit sur les visages... Ben et moi continuons à présent le voyage seuls.

Un van direct

Nous embarquons à l'heure mais décollons de Manille avec 1h de retard ; bouchon sur le tarmac ! Nous avons 1h de vol pour Puerto Princesa, sur l'île de Palawan. Le retard n'est pas rattrapé, difficile avec peu de temps de vol, et nous atterrissons à Puerto Princesa à 10h05. 

Petit sourire en voyant ces parapluies jaunes se déployer sur le tarmac à la descente de l'avion. Ici c'est du soleil que l'on se protège !

Pour une fois nous récupérons notre sac dans les 1^ers  et en 2' nous sommes sortis de l'aéroport. J'avais prévu de prendre un tuktuk pour rejoindre le terminal de vans de la ville, mais un gars nous propose un trajet direct pour Port-Barton au départ de l'aéroport. Son prix me convient (400 php), c'est réglé. Il y a déjà 4 passagers dans le van, on peu espérer partir sous peu… Effectivement, à 10h30 nous quittons l'aéroport.

Nous ferons un petit arrêt de 15' sur la route pour se ravitailler et arriverons à Port-Barton à 13h30. Notre guesthouse n'est pas très loin, nous la rejoignons à pied.

Lunazul

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Tout est conforme à nos attentes côté logement, mais nous restons un peu sur notre faim côté accueil. L'ensemble est tenu par des Espagnols et on sent bien l'accueil à l'Européenne, où les règles et recommandations prennent vite le dessus sur la chaleur humaine.

Notre chambre, Luna Nueva, est parfaite, sobre mais confortable. On aime cet esprit épuré mais fonctionnel, utlisant les matériaux locaux associé aux techniques modernes. Nous sommes au 1^er étage avec un joli balcon, idéal pour faire sécher notre linge.

Nous prenons une bonne vraie douche, faisons un peu de lessive et descendons déjeuner en ville. Il est déjà 15h.

Manger !

Nous passons par le bord de mer et apprécions bien la vue depuis le Deep Moon Resort, mais sa carte ne trouve pas écho à nos envies.

Le village est encore relativement peu touristique. Les quelques rues sont en terre, et souvent désertes en journée.

Petite église catholique

Nous nous arrêtons dans un petit resto très local sur Rizal Street, la Talisay Eatery. Nous commandons 2 cocas et 2 Pancit Bihon, ces plats de nouilles dans l'esprit des Fried Noodles. Le service est super long, et quand l'assiette de pâtes arrive, je comprends que le gars n'a noté qu'un seul plat. N'ayant pas envie d'attendre encore pour manger, nous nous partageons le plat.

Photo d'emprunt

Farnienter !

Pour cet après-midi, petite balade sur la plage de Port-Barton. L'accès se fait par plusieurs embarcadère comme celui-ci :

Elle est à la fois très préservée avec sa vie locale et ses jolies bangkas et très accueillante pour le touriste avec un alignement de restos et bars, sans extravagance aucune pour autant. Ses couleurs nous séduisent de suite.

Au bout de la plage, la rivière se jette dans la mer.

La rivière a ainsi déplacé les masses de sable, créant un petit îlot juste devant la plage.

La baignade nous tente mais sera rapide car il n'y a pas de fond. La pause plage sera tout aussi rapide car je constate très vite que les sandflies sont présentes et actives sur cette plage et l'épisode Tioman est encore dans ma mémoire… Nous rebroussons donc chemin et commençons à regarder les restos pour ce soir. Rien ne se dégage du lot pour le moment.

Le soleil commence déjà à décliner, il est à peine 17h.

Au niveau de l'embarcadère, les masseuses savent nous charmer et nous nous laissons bichonner pendant 1h, face à la mer et au soleil couchant.

18h30, plus de soleil, juste son reflet au loin

Après cet instant détente, retour à la chambre où nous nous préparons pour la soirée. De reotour sur la plage, une petite famille a installé quelques tables et propose quelques plats cuisinés au barbecue.

On choisit les poulpes et le poisson grillé. Ils sont copieusement servis avec crudités et riz, un régal, d'autant que la situation face à la mer est exceptionnelle. Tout à fait ce qu'il nous fallait.

Quand nous rentrons nous coucher la musique tourne encore au bar de la guesthouse, mais à 10h tout sera éteint. Voilà qui augure d'une très bonne nuit.

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