La Pointe Nord de Lanzarote

Haría est un village tranquille, très tranquille ! Et en ce dimanche nous l'avons même trouvé désert ! Situé au centre de l'île, vous y passerez forcément à un moment ou à un autre de votre périple. Sous le soleil, on l'imagine particulièrement reposante et attrayante...

Plaza de la Constitución

Place fleurie de bougainvillées et de poinsettias, où se trouve le bâtiment néo-classique de l’Hôtel de Ville (19 ^ème).

Plaza León y Castillo

Longue place piétonnière ombragée d’eucalyptus et de banians de Malaisie.

À l’extrémité de la Plaza León y Castillo se trouve l’église paroissiale Nuestra Señora de la Encarnación.

Playa del Risco

C'est par une magnifique journée ensoleillée que nous nous sommes rendus à la Playa del Risco. Cette plage de sable blanc est souvent déserte car elle n’est accessible que par la mer et par un sentier escarpé partant du hameau de Las Rositas. Peu de places de stationnement sont disponibles, arriver tôt en saison semble être indispensable... 

Le début du sentier est pavé, relativement plat

À peine 300m après le parking, la vue est ...Waouh ! 

Et cela va se poursuivre tout au long de la descente, qui dure environ 1h. Pas de grande difficulté, juste d'intermiblabes lacets qui mettent parfois les genoux à rude épreuve.

Au loin, la Graciosa

 

Avant d'atteindre Risco Beach, petite pause pique-nique dans un de ces abris en demi-cercle, face à une petite crique de sable blanc sur fond de roches noires.

 

La falaise de roche noire est encore plus impressionnante vue de la plage

 

Petit sanctuaire

 

Nous arrivons ensuite dans une zone plus sableuse, nouvelle palette de couleurs

 

La plage del Risco est immense, et, comme on s'y attendait, bien peu fréquentée. Un vrai bonheur de s'y balader.

 

Au bout de la plage se trouve l’une des plus anciennes salines des îles Canaries, les Salinas del Río. À la lumière du soleil les bassins de ces marais salants désaffectés présentent une mosaïque de couleurs pastel : rose, orange, rouge et brun ; c’est la présence de petits crustacés qui donne aux eaux ces tons rougeâtres.

 

Au bout des salines, le sable blond a laissé place aux roches noires.

La remontée est nettement plus éprouvante que la descente, mais cette plage est vraiment un MUST-SEE d'un séjour à Lanzarote.

 

Infos détaillées de notre balade ici

Mirador del Rio

La route qui mène du parking de la plage au Mirador est très étroite, la prudence est de mise.

Le Mirador del Río fut conçu au début des années 1970 par César Manrique et réalisé en 1973 par son collaborateur Jesús Soto et par l’architecte Eduardo Cáceres. Il fut de suite considéré comme l’un des bâtiments les plus modernes du monde.

Le bâtiment suit les règles que César Manrique adopta pour toutes ses œuvres d’art publiques : une intégration totale de l’art dans le milieu naturel, qui doit être altéré le moins possible ; la construction épouse les formes du milieu et ne présente pas d’angles droits.
De l’extérieur – depuis le parc de stationnement – le site apparaît comme un mur de pierres brutes, parsemé d’euphorbes balsamifères, qui se distingue à peine des paysages environnants.

On devine le Mirador tout en haut, sur la droite

Pour simplement admirer le paysage, on peut marcher le long de la route et se poser sur le parapet de pierre. Belle vue assurée !

Au loin, le petit port de la Graciosa, à nos pieds, les Salines

 

Pour repartir, nous poursuivons la LZ-202, avec pleine vue sur le volcan de La Corona, l'une de nos randos de ce séjour.

Órzola est un petit port de pêche, mais la ville est surtout connue pour être l’unique point d’embarquement pour se rendre en ferry sur l’île de La Graciosa.

Nous y sommes arrivés à l'heure du débarquement du ferry du soir, quel monde ! Les agences s'alignent sur le bord du port, offrant toutes plus ou moins les mêmes prestations pour se rendre à la Graciosa. Les départs sont nombreux, pour un tarif d'environ 26€ /pers pour 30' de traversée.
D'autres formules sont proposées, pour découvrir l'île différemment (traversée à la voile notamment).

Nous n'avons pas trouvé grand intérêt dans ce petit port du bout de l'île. À réserver, selon moi, à ceux qui embarquent pour la Graciosa.

 

Par contre, les jolies plages et criques de la côte Nord ne manquent pas d'intérêt. C'est à la Playa Caleton Blanco que nous nous sommes arrêtés pour quelques très jolis clichés.

À marée haute, on peut pleinement apprécier la transparence de l'eau et ses reflets turquoises. À marée basse ce sont les jeux de couleurs avec les rochers noirs qui animent le paysage.

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Autre petit port de pêche sur la côte est de l'ïle, autre ambiance.  

Punta de Mujeres est une belle et paisible station balnéaire dont les rivages naturels et accidentés sont un vrai plaisir à parcourir. Ils abritent de nombreux bassins creusés dans la roche où s’ébat une fascinante faune marine, mais aussi des bassins plus larges où l'on peut faire trempette... les jours de beau temps . Ces piscines naturelles sont faciles d’accès et à l’abri des vagues. Nous avons longé le front de mer, à la découverte de ces bassins...

Piscine naturelle #1 (GPS 29.141333, -13.451530)

 

Piscine naturelle #2 (GPS 29.142828, -13.450570)

Piscine naturelle #3 (GPS 29.145492, -13.446097)

Piscine naturelle #4 (GPS 29.147075, -13.446172)

 

Maison d'artiste...

 

Au centre du village, Nuestra. Sra. del Pino

Punta Mujeres fait partie de ces villages de bord de mer n'ayant pas subi de développement excessif, ayant gardé un certain cachet, où il fait bon flâner le long du front de mer. Une petite visite s'impose...

C'est un peu sous la grisaille que nous découvrons ce petit village, mais le charme opère de suite !

Arrieta est un ancien village de pêcheurs dont il reste une jetée en mauvais état et la petite église Notre-Dame du Carmel.

 

Une curiosité d’Arrieta est une grande maison bleue à l’architecture étrange, la Casa Azul, également connue comme Casa Juanita. C'est un bâtiment de 2niveaux, avec un rez-de-chaussée en briques rouges et un étage peint en bleu, contrastant avec les traditionnelles maisons basses et peintes en blanc du village, et un balcon canarien.

La Casa Azul a été édifiée vers 1919-1920 par un habitant, originaire de Lanzarote, qui avait fait fortune au Vénézuéla ; son architecture – audacieuse pour l’époque de sa construction – est un mélange de divers styles. La maison est posée sur une langue de roche volcanique, au tout début de la jetée du port.
Après des années d’abandon, elle a été transformée en 1995 en un Musée d’Art et de Culture Africain (Centro de Arte y Cultura Africana), mais a fermé deux ans plus tard, en 1997.

Depuis cette maison, belle vue sur le village aux maisons toutes blanches

Arrieta possède également une très jolie plage de sable blond plutôt fin. C'est ici aussi un bon spot pour surfeurs.

 

C'est à Arrieta que commença notre chasse aux cactées .

 

 

Vous l'aurez compris, on ne peut que conseiller un petit passage par Arrieta...