Playa del Risco
C'est par une magnifique journée ensoleillée que nous nous sommes rendus à la Playa del Risco. Cette plage de sable blanc est souvent déserte car elle n’est accessible que par la mer et par un sentier escarpé partant du hameau de Las Rositas. Peu de places de stationnement sont disponibles, arriver tôt en saison semble être indispensable...
Le début du sentier est pavé, relativement plat
À peine 300m après le parking, la vue est ...Waouh !
Et cela va se poursuivre tout au long de la descente, qui dure environ 1h. Pas de grande difficulté, juste d'intermiblabes lacets qui mettent parfois les genoux à rude épreuve.
Au loin, la Graciosa
Avant d'atteindre Risco Beach, petite pause pique-nique dans un de ces abris en demi-cercle, face à une petite crique de sable blanc sur fond de roches noires.
La falaise de roche noire est encore plus impressionnante vue de la plage
Petit sanctuaire
Nous arrivons ensuite dans une zone plus sableuse, nouvelle palette de couleurs
La plage del Risco est immense, et, comme on s'y attendait, bien peu fréquentée. Un vrai bonheur de s'y balader.
Au bout de la plage se trouve l’une des plus anciennes salines des îles Canaries, les Salinas del Río. À la lumière du soleil les bassins de ces marais salants désaffectés présentent une mosaïque de couleurs pastel : rose, orange, rouge et brun ; c’est la présence de petits crustacés qui donne aux eaux ces tons rougeâtres.
Au bout des salines, le sable blond a laissé place aux roches noires.
La remontée est nettement plus éprouvante que la descente, mais cette plage est vraiment un MUST-SEE d'un séjour à Lanzarote.
Infos détaillées de notre balade ici
Mirador del Rio
La route qui mène du parking de la plage au Mirador est très étroite, la prudence est de mise.
Le Mirador del Río fut conçu au début des années 1970 par César Manrique et réalisé en 1973 par son collaborateur Jesús Soto et par l’architecte Eduardo Cáceres. Il fut de suite considéré comme l’un des bâtiments les plus modernes du monde.
Le bâtiment suit les règles que César Manrique adopta pour toutes ses œuvres d’art publiques : une intégration totale de l’art dans le milieu naturel, qui doit être altéré le moins possible ; la construction épouse les formes du milieu et ne présente pas d’angles droits.
De l’extérieur – depuis le parc de stationnement – le site apparaît comme un mur de pierres brutes, parsemé d’euphorbes balsamifères, qui se distingue à peine des paysages environnants.
On devine le Mirador tout en haut, sur la droite
Pour simplement admirer le paysage, on peut marcher le long de la route et se poser sur le parapet de pierre. Belle vue assurée !
Au loin, le petit port de la Graciosa, à nos pieds, les Salines
Pour repartir, nous poursuivons la LZ-202, avec pleine vue sur le volcan de La Corona, l'une de nos randos de ce séjour.
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